France Argentine sous le charme de Diego et de Messi

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Deux ans après leur victoire au Stade de France (1-0), les Argentins ont de nouveau battu l'équipe de France (2-0), mercredi soir en amical à Marseille.
Les protégés de Diego Maradona ont fait la différence grâce à Gutierriez et Messi, auteur d'un but sublime.
Une défaite à méditer pour les Bleus avant les deux matches contre la Lituanie en éliminatoires de la Coupe du monde 2010, les 28 mars et 1er avril.
Diego Maradona a découvert le Vélodrome, 20 ans après avoir failli jouer à l'OM.
Sur la photo ci-contre, Diego Maradona face à Eric Gerets en demi-finale du Mundial 1986.
Diego marquera deux buts et qualifiera son équipe pour la Finale.

Signe du destin, on voit sur la photo dans l'ombre de Diego, Jorge Burruchaga qui sera un acteur de l'affaire VA OM et qui marquera le but du triomphe contre l'Allemagne en finale, lancé par ... Diego.
Diego Maradona a-t-il vraiment été proche de signer à Marseille en 1989 ? Oui et non, répond Michel Hidalgo, alors directeur sportif de l'OM, dans un numéro spécial Maradona du mensuel So Foot.
Oui, le club de Bernard Tapie avait alors cherché à recruter l'idole de Naples.
Michel Hidalgo s'était rendu en Italie en avion privé pour discuter avec le champion du monde argentin, alors âgé de 29 ans.
Mais non, Naples n'a jamais accepté d'en discuter avec les champions de France.
C'est simple, on cherchait le joueur qui allait faire passer un palier à l'OM.
Et à cette époque, LE joueur, c'était Maradona», explique l'ancien sélectionneur des Bleus, qui raconte aussi son approche :
«Je lui ai dit qu'on l'attendait à Marseille, qu'il aurait une maison à Cassis, en bord de mer, avec une piscine et un grand jardin.
J'avais appris par son agent qu'il ne supportait plus sa maison de Naples.
(...)
Ce soir-là, dans sa tête, il était à l'OM.»
Mais, c'est bien connu, pour réaliser un transfert il faut que les deux clubs y trouvent un intérêt.
Et à un an de la Coupe du monde 1990, dont l'Argentine serait encore finaliste, l'intérêt de voir partir Maradona était nul pour le Napoli.
«On a su très vite que ce ne serait pas possible, reconnaît Hidalgo. Il m'a dit qu'il faudrait tordre le coup au président Ferlaino, en faisant le geste avec sa main
Maradona avait vu juste : Ferlaino ne rencontrerait pas Tapie.
Bernard Tapie réfute la version de Michel Hidalgo.
"Aujourd'hui encore, il y en a qui continuent de croire que c'est Hidalgo qui a tout fait.
L'histoire de Michel est belle mais pas complète."