OM Olympique de Marseille

Championnat de France 1945/1946

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Dès la guerre terminée, tout rentra dans l'ordre.
Le 27 octobre 1944 prenait naissance le "groupement des clubs autorisés" (à utiliser des joueurs professionnels) qui devint ensuite la "ligue nationale" avant de prende l'appellation qde groupement du football professionnel. Le G.C.A. devint en quelque sorte un rival de la Fédération, mais un protocole d'accord fut signé qui existe encore.
Le groupement, donc, fit reprendre à la compétition sa physionomie normale. Il reforma la Division I avec 18 clubs...
Pour celà, il tint compte du classement du championnat 1938-1939 qui, lui n'avait comporté que 16 équipes. Furent en conséquence admis en priorité : Sète, Marseille, le R.C. Paris, Saint-Etienne, Lille, Sochaux, Lens, Metz, Strasbourg, Le Havre, Cannes, Rouen, le Red Star et Rennes (prmier et second de la Division II 38-39).
Fives n'avait pas fait acte de candidature mais il avait fusionné avec Lille.
Il fut ensuite tenu compte des classements de 1944-1945 pour admettre trois nouveaux clubs : Lyon, Bordeaux, et le Stade de Reims.

Les droits de l'Excelsior Roubaix-Tourcoing restèrent acquis à un nouveau club de Roubaix, le C.O.R.T. (Club Olympique Roubaix-Tourcoing).
Le seul cas qui put prêter à critiques dans cette constitution équitable de la Division I fut celui de Reims, seul club n'ayant pas été parmi l'élite avant et pendant la guerre et n'ayant pas droit à la montée (il avait terminé sixième de la Division II en 38-39).
Seulement en cette occasion, le club champenois bénéficia d'une véritable cote d'amour qui n'alla pas sans grincements de dents de la part de certaines équipes qui se trouvèrent placées d'office dans la Division II. Cette promotion de Reims, on ne devait pas tarder à s'en féliciter dans les années qui suivirent.
Pour former cette Division II, en effet les cas furent plus complexes. Plusieurs clubs ayant eu leur candidature acceptée entre 1941 et 1943 il était difficile de les éliminer, d'autant plus que pas mal d'entre eux pouvaient être classés parmi les meilleurs de l'hexagone.

Pour ne pas embrouiller davantage une situation encore compliquée en ce qui concernait les voyages on constitua une Division II à deux groupes nord et sud, chaque gourpe comporant 14 équipes.
Ce championnat 1945-1946 vit une grande rivalité entre Lille et Saint-Etienne pour la première place. La première journée fut jouée le 16 août 1945. On y marqua 48 buts pour 9 matches. Bon départ, n'est-ce-pas ? Un épisode inattendu : le 21 octobre les matches fuent reportés à cause des élections. L'écart entre les rivaux précités ne fut jamais très grand, les leaders chutant à tout de rôle. Pourtant, à la fin des matches aller, il convient de signaler que Saint-Etienne avait quatre points d'avance sur Lille. Mais le tournant et l'évènement de la saison fut l'écrasement de Saint-Etienne à Lille (0-8) le premier mai.

Cette année-là, Lille remporta la Coupe et le championnat. C'était déjà l'époque de Somerlinck et il y avait une ceraine ligne d'avants Vandooren, Baratte, Bihel, Tempowski, Lechantre.

En fin de saison,, Bihel partit à Marseille et Cheuva vint remplacer Georges Berry comme entraîneur (en août).
Un incident éclata en effet entre Berry et le président Louis Henno qui avait maintenu malgré l'avis de cet entraîneur - la présence dans l'équipe de Jacques Kretschmar, fils du vice-président.
Cette saison fut aussi marquée, pour les vainqueurs, par un accident au stade Victor Bouquey où, lors du match Lille-Lens, une tribune surchargée s'effondra sur la foule.
Il y'eut de nombreux blessés.
Le LOSC réussit le doublé en triomphant du Red Star à Colombes par 4 à 2 en finale de la Coupe de France.
La France remporta une victoire prestigieuse contre l'Angleterre à Colombes par 2 buts à 1 avec un grand Julien Darui
En Divison II, dans le groupe Nord Nancy enleva le titre devant le Stade Français.
Dans le groupe sud, Montpellier fut couronné.
Montant avec le Stade, le club lorrain devait demeurer pendant onze saisons en Divison I pour ensuite sauter d'une Division à l'autre . Quant à Montpellier il fit son entrée avec Toulouse parmi l'élite.
L'OM pour la reprise fit une saison moyenne à le 9eme place et fut éliminer par le Stade Français et un grand Ben Barek 3 à 1 en 1/4 de Finale de la Coupe
Parcours de l'OM