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1977
Tous derrière Henri Michel
Quand arrive le printemps 1977, le Saint-Etienne de Robert Herbin a pansé
ses blessures européennes en éliminant le CSKA Sofia, puis de nouveau le
PSV Eindhoven, avant de tomber en quart de finale devant le Liverpool de
Keegan, futur vainqueur de cette Coupe d'Europe.
Mais les Stéphanois multiplient les échecs en championnat et perdent pratiquement
toute chance de conserver un titre que convoitent Nice et aussi Nantes. |
Ce FC Nantes a subi un nouveau et sérieux lifting qui a rajeuni une fois
de plus son effectif. C'est l'ex-international rémois Jean Vincent qui
a repris l'équipe, à la suite de José Arribas, parti à Marseille.
Tout en s'appuyant sur les cadres Rio, Bargas et Henri Michel, Vincent
a puisé sans hésiter dans le vivier du centre de formation dirigé par Jean-Claude
Suaudeau.
Et les Tusseau, Sahnoun, Oscar Muller (fils de Ramon) Baronchelli, Amisse,
Pécout, Van Straelen ou Rampillon se retrouvent titulaires.
Il faut cependant que jeunesse se passe !
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Pendant deux mois, on ne voit que Nice.
Une équipe azuréenne qui prend onze points en six matches.
La venue de l'avant-centre yougoslave Bjekovic lui a donné un vrai buteur.
L'entraîneur Vlatko Makovic est également yougoslave.
Mais ce dernier ne va pas faire long feu, alors que le climat au sein du
club de l'équipe s'est détérioré.
On ne peut pas devenir champion dans conditions.
Lyon a cru un moment en son étoile. Mais, finalement, seuls Lens et Bastia
pourront demeurer dans le sillage de Nantais intouchables.
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Le 1er juin 1977, c'est le couronnement, ou plutôt la passation de pouvoirs,
au stade Marcel- Saupin. les Nantais ne font qu'une bouchée des Stéphanois(3-0,
buts de Rio, Baronchelli et Sahnoun); ils étaient champions d'automne en
décembre.
En cette fin de saison, après une série de douze matches sans défaite,
ils terminent avec cinquante-huit points, cinq défaites seulement, 80 buts
marqués et 40 buts encaissés.
Lens est à neuf points, Bastia à onze Saint-Etienne à treize. Nancy est
un étonnant quatrième grâce à un jeune attaquant bourré de talent qui s'appelle
Michel Platini Il a marqué 25 buts et s'est classé juste derrière l'indétrônable
Carlos Bianchi (28 buts) qui continue à collectionner les couronnes (c'est
le troisième). |
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Mais il n'y aura pas encore de doublé pour le FC Nantes. Car, en demi-finale
de Coupe de France les Nantais sont tombés sur un Saint-Etienne "européen"
qui les a mangés tout crus au stade Geoffroy-Guichard (5-1 après prolongations)
avant de gagner sa sixième Coupe de France, en finale contre Reims (2-1,
but de Merchadier, comme en 1974).
Arribas n'a pu s'adapter à l'OM.
Dommage!!
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