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De la D2 au Titre pour Monaco
La saison 1977-1978 va être très méditerranéenne !
Car Saint-Etienne, encore meurtri par ses déconvenues européennes et la
perte de son titre, n'est plus dans la course.
Trois clubs du Midi convoitent la succession d'un FC Nantes qui a conservé
son effectif et sa qualité de jeu, mais qui a laissé des plumes dans les
combats européens contre le Dukla Prague (qu'il a éliminé) et l'Atletico
Madrid (qui l'a éliminé). |
On voit d'abord réapparaître, leader avant la trêve hivernale, un OM dont
l'entraîneur s'appelle Josip Skoblar, ce qui lui a redonné un souffle offensif
avec l'appoint d'un Berdoll et d'un Boubacar.
Mais les Marseillais ne tiennent pas la distance.
Pas plus qu'un Nice longtemps aux premières loges grâce à la science de
Guillou et au punch de Bjekovic, mais qui selon sa mauvaise habitude, faiblit
en fin de parcours.
A quatre journées de l'arrivée, les Nantais battent l'OM et semblent en
mesure de garder leur couronne. |
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Mais voilà qu'une étonnante équipe monégasque débouche dans la ligne droite,
se porte à la hauteur des Nantais et se met à gagner tous ses matches :
à Lens, contre Saint-Etienne, au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain,
contre Metz (4-0, buts d'Onnis) avant de conclure le 2 mai par une ultime
victoire sur des Bastiais en pleine finale aller-retour de la Coupe de
l'UEFA, qu'ils vont jouer et perdre face au PSV Eindhoven, au terme d'une
campagne mémorable. |
Nantes qui s'est incliné à Rouen le dernier jour, finit à un point de Monaco
et lui cède son titre tandis que Strasbourg, troisième, a préparé des lendemains
qui chantent.
Etonnants Monégasques qui, dix mois auparavant, sortaient de Division 2
!
A leur tête, l'habile et truculent Lucien Leduc, qui a repris du service
pour remettre le club sur la bonne voie, et qui est l'entraîneur d'un Monaco
champion de France 1978, quinze ans après avoir été déjà celui du Monaco
1963. |
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Avec une équipe où la défense centrale Courbis-Gardon s'est montrée aussi
accueillante et vulnérable qu'une porte de prison, où Jean Petit, le joueur
aux trois poumons, a fait du bon travail et où Delio Onnis n'a pas cessé
de marquer des buts malins (il finit deuxième buteur avec 29 buts, derrière
un Carlos Bianchi qui a continué à frapper trente-sept fois sous le maillot
du Paris Saint-Germain). |
Tandis que la Coupe de France est partie faire un tour en Lorraine, à Nancy,
par la grâce d'un Michel Platini qui a crucifié les malheureux Niçois en
finale (1-0) avant de partir en Argentine pour y disputer sa première Coupe
du monde. |
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L'OM a réalisé une très bonne saison mais s'est malheureusement écroulé
sur la fin.
Skoblar et Markovic ont fait du bon travail, mais ça se gatera la saison
suivante.
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