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1980 Cinquième couronne pour Nantes
Le championnat 1979-1980 démarre en fanfare avec le transfert à sensation
de Michel Platini à Saint-Etienne, qui accueille également le Néerlandais
Johnny Rep, de l'Ajax.
La bataille va être féroce entre ces Verts requinqués, Monaco, où Gérard
Banide a pris les rênes de l'équipe, et le Nantes de Jean Vincent, qui
a enrôlé deux nouveaux joueurs argentins, Enzo et Victor Trossero.
Strasbourg a engagé Carlos Bianchi, mais l'arrivée du buteur roi va provoquer
de fortes vagues qui feront boire la tasse au champion. |
La lutte entre Saint-Etienne et Monaco domine la première partie du championnat.
En décembre 1979, Monaco est leader avec trois points d'avance sur Saint-Etienne
et quatre sur Nantes. Mais les Verts faiblissent, bien que brillants en
Coupe de l'UEFA, où ils battent le PSV Einndhoven avant d'être balayés
par Mönchengladbach.
Et puis, en mars, on voit Sochaux sortir de l'ombre et se mêler à la course
au titre en compagnie des trois grands.
Nantes (qui est tombé avec les honneurs en Coupe des Coupes devant les
Espagnols de Valence), Sochaux, Saint-Etienne sont tour à tour leaders.
Mais, à quatre journées de la fin, les Stéphanois subissent une surprenante
défaite au stade Geoffroy-Guichard devant le modeste Valenciennes. |
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Et le 26 avril, Nantes bat Lyon et s'installe de nouveau en tête, aux côtés
de Sochaux l'inattendu.
Deux semaines plus tard (trente-sixième journée, le 6 mai) les Canaris
battent Sochaux 3-2 et prennent une option sur le titre.
En gagnant à Marseille le 17 mai (1-0, but d'Amisse), ils distancent Sochaux
et Saint-Etienne de trois points. Ils ne peuvent plus être rejoints. Ils
fêtent leur triomphe le dernier jour en battant Laval 4-1. C'est le cinquième
titre du FC Nantes, le deuxième de Jean Vincent et le troisième d'Henri
Michel. Une récompense aussi pour les Bertrand-Demanes, Bossis, Rio, Tusseau,
Oscar Muller, Baronchelli, Pécout, Amisse, tous sortis de l'école nantaise. |
L'OM a sombré de nouveau et repartira en Division 2.
Mais voici qu'arrive enfin l'AJ Auxerre de Guy Roux, au terme d'une ascension
lente mais régulière et, ici comme à Nantes, d'un superbe et énorme travail
de formation.
Quant au Monaco de Gérard Banide (encore un club formateur modèle), il
s'est consolé de son échec en championnat en gagnant la finale de la Coupe
(3-1) aux dépens des petits Poucets d'Orléans, et en offrant le trophée
au bon prince qui gouverne le Rocher. |
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Pour l'OM, c'est la bérézina, avec pourtant une équipe qui devrait tenir
la route et jouer le titre avec Six, Trésor, Victor Zvunka, Bracci, Linderoth.,
Berdoll, et le recrutement de Zambelli, Temime, Piette...
L'équipe, sans ressort, descend en Deuxième Division, on sait maintenant
que celà faillit lui être définitivement fatal.
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