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Sur le Rocher, la saison démarre très mollement : l'AS Monaco chute lourdement
au premier tour de la Coupe de l'UEFA, face aux Ecossais de Dundee.
L'avantage de cette précoce élimination est d'inciter les joueurs de Gérard
Banide à concentrer toutes leurs forces dans la quête du titre de champion.
L'entame est néanmoins délicate. On ne remplace pas impunément Zorzetto,
Trossero et Emon.
Mais les nouveaux - Pécout, et le Suédois Edstroem, avec son formidable
jeu de tête - ne tardent pas à s'illustrer.
Emmenés par Didier Christophe et Dominique Bijotat, qui succède au capitanat
à Jean Petit, les hommes de la principauté réalisent un parcours remarquable. |
Notamment grâce à une défense hermétique, avec Jean-Luc Ettori dans les
cages et le jeune manuel Amoros pour diriger la défense. D'ailleurs, les
deux hommes sont retenus quelques mois plus tard par Michel Hidalgo afin
de disputer le Mondial 1982 en Espagne, à l'instar de leurs partenaires
Bruno Bellone et Alain Couriol.
En l'espace de 7 mois, à partir d'octobre, Monaco ne s'incline qu'à trois
reprises, perforant par exemple sept fois la défense auxerroise, et il
devient leader dès le mois de mars.
Saint-Etienne pulvérise Bordeaux 5 à 0 mais celà ne suffit pas. |
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La décision finale se joue malgré tout le 7 mai 1982.
Saint-Etienne peut encore espérer passer en tête.
A Geoffroy-Guichard, le FC Metz sombre et encaisse 9 buts, n'en rendant
que 2. Pour décrocher son quatrième titre, l'ASM doit donc absolument s'imposer
à Louis-II.
Strasbourg se montre un adversaire coriace.
Les doublés de Platini, Larios et Millot laissent entrevoir le rêve aux
Stéphanois pendant six minutes.
A Monaco, la délivrance survient à l'heure de jeu. Le remplaçant Thierry
Ninot, parti s'échauffer, récupère le ballon sorti de la pelouse et le
pose immédiatement au pied du poteau de corner. Amoros tire et décale Bellone,
qui centre instantanément. |
A la réception, Umberto Barberis d'une tête plongeante, rassure définitivement
les joueurs de la principauté.
Le milieu de terrain suisse est décidément l'homme providentiel : il a
inscrit 4 des 5 derniers buts de son équipe.
La Coupe revient au PSG qui triomphe de Saint-Etienne aux Tirs aux buts
après l'égalisation de Rocheteau et malgrè les deux buts de Michel Platini.
Les Minots de l'OM ont relevé le défit sous la responsabilité de Roland
Gransart mais leur inexpérience laisse à Toulouse la montée en D1
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