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Ancien professeur d'anglais, Gérard Houllier, qui a succèdé au poste d'entraîneur
à Georges Peyroche, doit effacer une saison noire pour le PSG : une treizième
place en championnat et une humiliation subie au second tour de la Coupe
d'Europe face aux hongrois de Videoton.
Une tâche d'autant plus sensible que Dominque Bathenay, Gérard Janvion
et Dominque Baratelli quittent la capitale.
En revanche, le club enregistre les arrivées de Joël Bats, Michel Bibard,
Claude Lowitz, Robert Jacques, Omar Da Fonseca et Fabrice Poullain ainsi
que du Néerlandais Pierre Vermeulen. L'alchimie fonctionne d'emblée |
Le PSG déploie un jeu vif et sepctaculaire.
Le Parc des Princes se régale des passes délivrées par le Yougoslave Safet
Susic, de l'abattage de Luis Fernandez et du réalisme de Dominique Rocheteau.
Paris se promène et réalise un sacré exploit : ne pas goûter à la défaite
durant les vingt-six premières journées de championnat (18 victoires et
8 nuls).
Lille, bête noire des Parisiens, interrompt le rêve en l'emportant 2-0
le 22 janvier 1986. Quatre jours plus tôt, Monaco a donné une leçon aux
Bordelais, triomphant par 9 à 0 avec un quadruplé de Bernard Genghini. |
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En dépit d'un léger fléchissement en fin de saison, qui voit Nantes fondre
sur lui, le PSG achève les trente-huit journées avec trois points d'avance
sur les Canaris et sept sur Bordeaux.
Le dernier récital est donné devant Bastia Sous les applaudissements de
40 000 spectateurs en liesse, Luis Fernandez inscrit à la soixante et unième
minute, sur penalty, l'ultime but des siens, qui s'imposent 3-1. L'exercice
parisien est impressionnant : 23 victoires, 10 nuls, et 5 défaites. Ce
qui inspire la réflexion suivante à Gérard Houllier : "A Paris, où
la pression est plus grande qu'ailleurs, il faut être bon et beau à la
fois. Je crois que nous y sommes parvenus." Le PSG décroche le premier
titre de sa jeune histoire. Cinquante ans après le Racing. |
L'OM va mieux, et sa saison même moyenne est moins stressante que la précédente.
Un grand évenement va bouleverser la vie du Club Marseillais, l'arrivée
de Bernard Tapie en fin de saison.
Les Olympiens atteignent même la finale de la Coupe de France contre Bordeaux,
s'inclinant à la 120 eme minute sur un superbe lob de Giresse qui rejoindra
les Marseillais la saison suivante.
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