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1991 Un titre germano-belge.
Lorsque la rumeur enfle, puis se confirme, Gérard Gili a du mal à y croire.
Il sort d'un doublé Coupe-championnat et accomplit un début d'exercice
plus que satisfaisant : sept victoires et deux nuls. Cependant, le 6 septembre
1990, Bernard Tapie parvient à convaincre Franz Beckenbauer de rejoindre
la Canebière.
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Deux mois plus tôt, le Kaiser, à la tête de la sélection allemande, a été
sacré champion du monde à Rome : sa seconde couronne, après celle qu'il
a glanée comme libero et capitaine en 1974, sur ses terres.
Backenbauer arrive à Marseille, comme directeur technique général. |
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Mais la recette ne fonctionne pas très bien, et après une défaite en Coupe
d'Europe en Pologne et un lourd revers à Auxerre par 4 à 0, Bernard Tapie
décide de confier les rennes à Goethals et de laisser le beau Franz au
poste de Directeur Sportif.
La recette fonctionne : en janvier (7-0) avec un quadruplé de Papin, de
nouveau meilleur buteur. |
Le Belge ne lâche plus la tête.
Et Marseille, malgré quelques ratés ainsi que les mises à l'écart de Jean
Tigana et d'Eric Cantona, conserve son sceptre, avec quatre points d'avance
sur Monaco et sept sur Auxerre. |
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Cette année-là, le parcours en Coupe d'Europe après le match retour contre
les Polonais de Lodz défaits 6 à 1 est remarquable.
Le Grand Milan AC est éliminé en quart-de-finale, puis le Spartak de Moscou
succombe contre les olympiens.
Malheureusement, Bari sera une morne pleine et à la suite d'un non-match,
l'OM laissera la Coupe d'Europe à l'Etoile Rouge de Belgrade dans une sinistre
partie de tirs aux buts. |
En Coupe de France, l'OM échouera en finale contre Monaco, usé moralement
par son echec de Bari.
Le 3eme titre consécutif de l'ère Tapie n'aura pas la même saveur que les
autres après les deux echecs en Finale.
Heureusement, deux ans plus-tard...
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