OM Olympique de Marseille

Championnat de France 1992/1993

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La Saison Paradoxe

Cette Saison sera marquée d'une pierre blanche et noire dans l'Histoire Olympienne car le club Marseillais y gagnera son plus célèbre trophée, la Coupe aux Grandes Oreilles symbolisant le Meilleur Club d'Europe.


Mais aussi, elle sera le théatre de la plus rocambolesque affaire du Football Français.
Tout a été dit la-dessus, on n'y reviendra pas et chacun peut se faire son opinion sur la question.

On peut tout de même dire que l'OM avait été dominateur dans le Championnat et qu'il n'avait besoin de rien pour être sacré Champion, si ce n'est sa supériorité sur le terrain.

Pour preuve cette victoire contre le rival Parisien trois jours après le triomphe de Munich avec un but venu d'ailleurs de Basile Boli.
Cette année-là, l'OM domina son sujet et fut champion sur le terrain mais pas sur le papier.
Meilleure attaque, 5 défaites sur le terrain, et une équipe qui n'était peut-être pas la plus spectaculaire de toutes (je préfère celle de 1990 avec Waddle Papin et Francescoli) mais la plus efficace avec sa garde noire (Angloma Boli Desailly), un jeune gardien au sommet (Fabien Barthez), un grand capitaine (Didier Deschamps), un grand soliste (Abedi Pelé) et deux attaquants redoutables (Voller et Boksic) soutenu par un remarquable Franck Sauzée.

Boksic terminera meilleur buteur du Championnat.
Si on ajoute le minot Eric Di Meco et l'inatendu Eydelie, on a l'équipe révée pour battre le Milan AC.

Ce sera malheureusement le début de la fin et le départ programmé de Bernard Tapie un an plus-tard après tous les épisodes d'une bien triste affaire.

Le PSG remporte la Coupe de France devant une jeune équipe Nantaise, révélation de la saison sous la houlette de Coco Suaudeau mais qui pète les plombs en finale à l'image de Karembeu expulsé.
Depuis, l'OM malgré de beaux soubresauts (Deux Finales UEFA et un titre mérité manqué à la 92eme minute de la dernière journée en 1999) n'a plus retrouvé son lustre d'antan.


Les Grands Clubs ne meurent jamais et il fallait bien s'appeller l'OM pour résister à tout celà.
Parcours de l'OM