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L'édition 1963 de la Coupe de France restera
dans les annales.
Pour la première fois depuis sa création
en 1918, une finale se solde par un 0-0 à
Colombes.
L'AS Monaco et l'Olympique Lyonnais se retrouvent
donc opposés pour une nouvelle confrontation
le 23 mai, au Parc des Princes, à Paris. |
Au cours de la saison 1962-1963, la Coupe
de France a, comme chaque année, réservé
son lot de surprises.
Pas moins de huit équipes professionnelles
dont Strasbourg, Troyes ou encore Besançon
sont éliminées avant le stade des 32èmes
de finale par des amateurs.
Le Racing est éliminé par Brest, vainqueur
par un but de Lepape. |
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La compétition reste néanmoins ouverte avec
de grandes formations toujours en course.
Parmi elles, l'AS Monaco de Michel Hidalgo
.
Après avoir battu les Girondins de Bordeaux
lors des quarts de finale, les joueurs de
la Principauté voient se dresser sur leur
route le Stade de Reims .
Les Monégasques l'emportent 3-2 et privent
les Champions de France en titre d'une deuxième
finale en cinq ans. |
Le trophée n'est pas encore sur le Rocher.
Il faut avant tout venir à bout d'une très
belle équipe lyonnaise. Notamment de son
attaquant Nestor Combin, prolifique dans
cette épreuve.
Les Lyonnais éliminent le surprenant Toulon
en demi finale au Vélodrome et se qualifient
pour la finale.
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Le 12 mai, les deux équipes se retrouvent
à Colombes pour un match cadenassé.
Les occasions sont rares.
Pour la première fois de l'histoire, une
finale s'achève sur un 0-0. Rendez-vous est
pris pour une revanche au Parc des Princes,
le 23 mai 1963.
Di Nallo blessé ne peut jouer la deuxième
finale tandis que Carlier remplace Taberner
à Monaco. |
Après une première période servant de round
d'observation, l'AS Monaco décide de prendre
le match en mains.
Lucien Cossou ouvre la marque de près (56ème,
1-0 ).
La rencontre se poursuit avec une légère
domination lyonnaise. |
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Un penalty vient récompenser les efforts
des Gones, mais le gardien Jean-Claude Hernandez
le détourne.
En toute fin de match, Georges Casolari aggrave
le score (84ème, 2-0) et permet à Monaco,
fou de bonheur, de ramener sa deuxième Coupe
de France sur les bords de la Méditerranée. |
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Seizième de finale
REIMS STRASBOURG 1-0
LYON STADE FRANCAIS 2-1
SEDAN NANCY 4-3
NICE MARSEILLE 2-2 0-0 0-3
SOCHAUX LENS 1-0
RED STAR VALENCIENNES 1-0
BORDEAUX CANNES 2-0
LIMOGES LE HAVRE 1-0
ANGERS BAGNEAUX 2-1
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ST-BRIEUC CREUTZWALD 3-3 2-1
RC PARIS AIX 3-0
TOULOUSE BERGERAC 2-0
TOULON ABBEVILLE 2-0
AS BREST AS STRASBOURG 1-1
AS BREST AS STRASBOURG 3-2
MONACO NIMES 2-1
CAMBRAI BLANZY 2-0 |
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Huitième de finale
LIMOGES RED STAR 2-0
LYON MARSEILLE 2-1
ANGERS TOULON0-0 0-1
MONACO SOCHAUX 1-1 5-1
SEDAN TOULOUSE 1-0
BREST RC PARIS 1-0
REIMS CREUTZWALD 10-0
BORDEAUX CAMBRAI 5-0 |
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Quart de finale
MONACO BORDEAUX 2-0
LYON SEDAN 1-0
REIMS LIMOGES 4-3
TOULON AS BREST 1-0
Demi-finale
MONACO REIMS 3-2
LYON TOULON 3-1 |
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Finale le 12 Mai 1963 à Colombes (Yves du
Manoir)
Monaco et Lyon 0 à 0
Finale le 23 Mai 1963 au Parc des Princes
Monaco bat Lyon 2 à 0 (0 à 0)
Arbitre Mr Schwinte 24910 Spectateurs
Buts Cossou (56eme), Casolari (84eme)
Monaco - Hernandez - Casolari, Artelesa, Thomas
- Hidalgo, Biancheri - Djibrill, Douis, Cossou,
Théo, Carlier
Lyon - Aubour - Novak, Polak, Mignot - Desgeorges,
Leborgne - Nurenberg, Lindner, Combin, Hatchi,
Rambert - |
Yvon Douis a gagné la Coupe en 1955 avec Lille et en 1963 avec Monaco.
Yvon fit partie de la glorieuse équipe de France de 1958, il joua le match de la 3eme place face
à l'Allemagne et marqua un but pour une victoire par 6 à 3.,
Il fut ensuite le capitaine en 1963.
"Avec Lille, dit-il, j'ai eu une forte
émotion.
En arrivant à Colombes, je me suis aperçu
que j'avais oublié mes chaussures à l'hôtel.
On est allé me les chercher, je les ai eues
une demi-heure avant le match.
Pour me faire pardonner de mon étourderie,
j'ai marqué deux buts en vingt minutes et
nous avons gagné. |
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En 1963, nous avons dû jouer deux fois.
Après le premier match, une réception avait
été prévue à montfemeil.
Nous avons mis plus de deux heures pour nous
rendre au lieu du rendez-vous ; nous ne trouvions
pas notre chemin et quand nous sommes arrivés
à destination, il était plus de minuit et
la réception s'était passée sans nous.
Le temps de rentrer, nous avions fait trois
heures de car pour rien après une journée
terriblement éprouvante !" |