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Le 10 mai 1964 à Colombes, l'Olympique Lyonnais
remporte pour la première fois la Coupe de
France face aux Girondins de Bordeaux (2-0).
Les coéquipiers de Nestor Combin, auteur
des deux buts de son équipe, effacent le
souvenir de leur finale perdue un an plus
tôt, le 23 mai 1963 au Parc des Princes face
à l'AS Monaco (0-2).
Cette saison 1964 est à marquer d'une pierre
noire pour certains clubs. Reims, Nice et
le Racing Club de Paris descendent en Division
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C'est Valenciennes qui est la bonne surprise
de la Coupe.
Après avoir sorti le futur champion, Saint-Etienne,
les Valenciennois éliminent Rouen avant d'être
battu au Parc en demi-finale contre le cours
du jeu par Lyon, après que Masnaghetti eut
manqué un penalty.
Di Nallo et Combin sont les artisans de cette
victoire, après celle sur Lens en quart de
finale.
Bordeaux lui élimine Nantes à Marseille 2
à 0 et rejoint Lyon pour la finale à Colombes. |
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Les Pierrots de Strasbourg élimine Agde après
un marathon de quatre matches.
Les deux équipes durent jouer 480 minutes,
(record absolu du point de vue temps en Coupe
de France) pour se départager lors des "seizièmes"
de 1finale).
9 Février 1964 à Montlélimar 1-1 (120 minutes)
16 Février à Dijon 1-1 (120 minutes)
23 Février à Imphy 1-1 (150 minutes)
29 Février à Saint-Ouen 2-1 (90 minutes).
Pour corser l'histoire, Agde avait joué trois
matches au tour précédent pour éliminer Bagnols-Marcoule. |
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Saint-Etienne ayant enlevé le Championnat
de France, l'Olympique Lyonnais, quatrième,
remporte sa première Coupe de France aux
dépens de Bordeaux, septième au classement.
Les deux capitaines de la finale, le Lyonnais
Aimé Mignot et le Bordelais Laurent Robuschi
s'attendent à une bataille tactique avant
que le coup d'envoi ne soit donné par M.
Faucheux. |
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Le match tourne rapidement à l'avantage des
coéquipiers de Fleury Di Nallo, l'attaquant
vedette de Lyon. Nestor Combin profite d'une
ouverture de Marcel Leborgne pour marquer
d'un tir croisé de la droite dans les filets
de Jean-Claude Ranouilh, le portier bordelais
(1-0, 11ème).
Quinze minutes plus tard, celui que l'on
surnomme "Nestor la foudre" récidive
d'une reprise de quinze mètres dans l'axe
suite à une passe en retrait de la gauche
d'Angel Rambert (2-0, 26ème).
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Cette finale, très engagée, s'achèvera par
une double expulsion à sept minutes de la
fin de la rencontre, celle du défenseur bordelais
André Chorda et de l'ailier droit lyonnais
Jean Dumas.
Auteur de huit buts sur les douze inscrits
par son équipe depuis les 32èmes de finale,
Nestor Combin (photo), marquant à chaque
match, est le héros de cette finale. |
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Les partenaires de Jean Djorkaeff, actuel président de la Commission Centrale
de la Coupe de France ont réalisé, leur rêve
après la désillusion un an plus tôt face
à Monaco (défaite 2-0).
Djorkaeff soulèvera la Coupe en 1969 comme
capitaine de l'OM. |
Le capitaine Aimé Mignot peut soulever le
trophée à côté de Georges Pompidou, Président
de la République.
Défait en demi-finale de la Coupe des Vainqueurs
de Coupe face au Sporting Club du Portugal
(défaite 1-0 en match d'appui après deux
résultats nuls 0-0 et 1-1), le club rhodanien
réalise aussi, cette année-là, un des plus
beaux parcours européens d'un club français
après le Stade de Reims. |
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Huitième de finale
RED STAR PIERROTS STRASB. 1-0
LYON CHERBOURG 3-0
VALENCIENNES NANCY 2-0
BORDEAUX TOULON 1-0
NANTES STRASBOURG 1-0
LENS SOCHAUX 4-2
ROUEN RC PARIS 2-1
NICE REIMS 1-0 |
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Quart de finale
LYON LENS 2-1
VALENCIENNES ROUEN 1-0
BORDEAUX RED STAR 2-0
NANTES NICE 4-1
Demi-finale
LYON VALENCIENNES 2-0
BORDEAUX NANTES 2-0 |
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Finale le 10 Mai 1964 à Colombes (Yves du
Manoir)
Lyon bat Bordeaux 2 à 0 (0 à 0)
Arbitre Mr Faucheux 32777 Spectateurs
Buts Combin (12eme 26eme)
Lyon - Aubour - Djorkaeff, Polak, Mignot - Desgeorges,
Leborgne - Dumas, Di Nallo, Combin, Hatchi,
Rambert -
Bordeaux - Ranouil - Moevi, Rey, Chorda - Navarro,
Calleja - Keita, Abossolo, Gori, De Bourgoing,
Robuschi - |
Marcel Aubour a un souvenir bien précis de
la Coupe de France, et plus précisément de
celle de 1964,quand il remporta la finale
1964 avec Lyon aux dépens de Bordeaux.
Il joua et gagna une autre finale en 1971
avec Rennes.
C'est justement à l'occasion de cette finale
qu'il peut évoquer une anecdote qui n'a rien
de drôle en soi, mais qui s'acheva finalement
de façon réconfortante.
"J'avais emporté à Paris une somme assez
rondelette (3.000F) et j'avais confié mon
portefeuille à mon père qui était resté derrière
mon but.
Lorsque Combin marqua le deuxième but pour
Lyon, celui qui consacrait notre victoire,
l'auteur de mes jours n'y tint plus.
Il se précipita sur moi en m'embrassant. |
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Ensuite il participa à l'allégresse générale.
En m'habillant je lui demandais mon portefeuille.
Stupeur, celui-ci avait disparu, avec les
3000 francs bien entendu. Etait-ce en se
dressant, dans sa joie ? Fut-il bousculé
par un picpocket ? On ne sait. Toujours est-il
que je n'ai jamais rien retrouvé.
Le soir, cela ne nous a pas empêchés de faire
une "tournée" dans Paris.
Je n'avais pas d'argent, mais cette fois
je sus que j'avais beaucoup d'amis, car mes
coéquipiers se cotisèrent pour me permettr
de passer convenablement cette soirée exceptionnelle." |
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