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      |  | José Touré, le Brésilien Vidéo du site FCNHisto à visiter
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      | La 66ème finale de Coupe de France, entre le Paris-SG et le FC Nantes,
      reste aujourd’hui encore comme l’une des plus belles de l’histoire de l’épreuve. Mais si les Parisiens signèrent à cette occasion leur deuxième victoire
      d’affilée, le but exceptionnel marqué ce soir-là par le Nantais, José Touré(vidéo
      ci-dessous), fait désormais partie de la légende de la Coupe.
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      |  | L’année 1983 aurait pu être celle de tous les bonheurs pour José Touré. Lorsque débute la 66ème finale de la Coupe de France, au soir du samedi
      11 juin, le jeune attaquant du FC Nantes n’a pas encore fini, en effet,
      de savourer deux des plus grandes joies de sa carrière :
 un deuxième titre de Champion de France avec les Canaris (déjà sacrés trois
      ans plus tôt, en 1980) et, surtout, une première sélection chez les Bleus
      de Michel Hidalgo, le 23 avril face à la Yougoslavie (amical, 4-0), sur
      la pelouse de ce même Parc des Princes qui voit s’affronter le Paris-SG
      et le FCN pour la conquête du Trophée Charles-Simon.
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            | Comme tous les Canaris, le nouvel international rêve de réaliser le premier
            doublé Coupe-Championnat de l’histoire du club, un exploit manqué à deux
            reprises par le passé, en 1966 et 1973 à l’époque de José Arribas. |  |  |  |  
      |  | Comme d'habitude, il ya des surprises, et c'est l'équipe de Martigues qui
      la crée en éliminant Saint-Etienne. 
 D'abord, sur son terrain, les Provençaux s'imposent largement par 3 à 0
      avec ses attaquants de poche Dussaud, Marsiglia et Dho.
 
 
 Au retour, les verts marquent deux buts par Battiston et Roussey dans les
      10 dernières minutes, mais c'est aux tirs au but que Martigues s'impose
      grâce à son gardien Ricard.
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      | Bordeaux se qualifie difficilement face à Lens (0 - 1, 2 - 0) mais chute
      ensuite lourdement à Nantes (0 - 0, 0 - 4) grâce à un extraordinaire Vahid
      Halilhozic. 
 Le Bosniaque dans le collectif de Suaudeau apporte toute son efficacité.
 
 Monaco s'est difficilement débarassé de Cannes et du vieux gaulois Patrick
      Revellia ux tirs au but mais sera ensuite éliminé par le surprenant Stade
      Brestois qui chutera contre le PSG (2-1, 0-2).
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      |  | La finale de 1966, perdue 0-1 face au RC Strasbourg dans l’ancien "Parc",
      est d’ailleurs inscrite en filigrane dans les mémoires nantaises : celles de Jean-Claude Suaudeau, l’entraîneur, et de Robert Budzinski, le
      directeur sportif, notamment, qui l’ont disputée et perdue.
 Mais aussi celles d’Oscar Muller et de... José Touré, dont les pères, Ramon
      Muller et Bassidiki Touré, figuraient également dans l’équipe des battus.
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      | De ce PSG-Nantes, souvent présenté comme l’une des plus belles finales
      de Coupe de France, sortiront un vainqueur et un héros, issus, paradoxalement,
      de chacun des deux camps opposés. Mais duquel se souvient-on instinctivement encore aujourd’hui ?
 Du Paris-SG, victorieux (3-2) pour la deuxième fois d’affilée après son
      succès de 1982 face aux Verts grâce des réalisation de Pascal Zaremba,
      Safet Susic et Nambatingue Toko ?
 Ou de ce héros vêtu de jaune, au physique fluide et élancé, insaisissable
      dribbleur, et à la technique toute...brésilienne ?
 José Touré !
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      |  | Le "Brésilien" est ainsi né, un soir de défaite, aussi spontanément
      que Dominique Rocheteau était devenu “l’Ange Vert” dans les années glorieuses
      de l’ASSE. Par la magie d’un but dont seul les vrais artistes du ballon ont le secret.
 Un but de légende, un but d’exception, venu d’ailleurs.
 Un trait de lumière tombé du ciel dans un Parc soudain irradié de plaisir.
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      | Comment l’oublier ? 40ème minute de jeu : un ballon aérien au second poteau
      sur le côté droit de la surface parisienne. Pourtant cerné, José Touré
      s’élance et s’élève. Amorti poitrine dos au but, jonglage pied droit, pivot,
      volée pied gauche, rasante et croisée vers l’angle opposé du... but ! 
 Les deux bras levés vers le public, seul sur son nuage, José Touré ne sait
      pas alors qu’il devra attendre quatre ans de plus pour remporter et soulever
      enfin cette Coupe de France. En 1987, avec Bordeaux, lors du second doublé
      des Girondins...
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      |  | 1:0 Zaremba 3eme , tir de 20m au ras du poteau gauche, sur coup franc de
      25 m tiré par Susic. 1:1 Baronchelli 17eme, tir de l'angle droit des 6m, sur passe en lob d'Ayache.
 1:2 Touré 40eme, reprise de volée croisée de 15m à gauche après amorti
      aérien, sur service d'Adonkor.
 2:2 Susic 65eme, tir de 20m dans la lucarne droite, après récupération
      du ballon à 30 m des buts.
 3:2 Toko 82eme, tir croisé de 15m à droite, sur ouverture de Susic.
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            |  | Vahid Halilhodzic ne réussira pas le doublé, mais il jouera plus tard au
            PSG qu'il entraînera durant deux ans, remportant la Coupe de France 2004. |  |  |  
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            | Huitième de Finale Aller
 AJACCIO RC PARIS 1-0
 NANTES BORDEAUX 4-0
 ROUEN TOULOUSE 2-1
 TOURS LYON 2-0
 LYON TOURS 3-2
 STRASBOURG PARIS-SG 0-2
 MARTIGUES LILLE 2-1
 LAVAL GUINGAMP 0-0
 Retour
 PARIS-SG STRASBOURG 5-2
 LILLE MARTIGUES 2-0
 
 | GUINGAMP LAVAL 0-0
 RC PARIS AJACCIO 3-0
 BORDEAUX NANTES 0-0
 MONACO BREST 1-0
 BREST MONACO 4-1
 TOULOUSE ROUEN 0-0
 Quart de Finale
 Aller
 NANTES RC PARIS 1-0
 BREST PARIS-SG 2-1
 GUINGAMP TOURS 1-1
 LILLE ROUEN 2-0
 
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            | Retour PARIS-SG BREST 2-0
 TOURS GUINGAMP 3-1
 ROUEN LILLE 1-0
 RC PARIS NANTES 2-2
 
 Demi Finale>
 PARIS-SG TOURS 4-0
 TOURS PARIS-SG 3-3
 LILLE NANTES 0-1
 NANTES LILLE 1-1
 |  |  | Finale le 11 Juin 1983 au Parc des Princes PSG bat Nantes 3 buts à 2 (1 - 2)
 Arbitre Mr Vautrot 46000 Spectateurs
 Buts Zaremba (3eme), Baronchelli (17eme), Touré (40eme), Susic (65eme),
      Toko (82eme)
 PSG - Baratelli - Lemoult, Pilorget, Bathenay puis Dahleb (50eme), Tanasi -
      Fernandez, Zaremba, Susic - Toko, Rocheteau, N'Gom (84eme)
 Nantes - Bertrand-Demanes - Bibard, Rio, Bossis, Ayache - , Touré, Adonkor, Tusseau
      puis Muller (73eme) - Baronchelli, Halilhodzic, Amisse
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