OM Olympique de Marseille

Maurice Gransart, meilleur arriere 56 France Football

Maurice Gransart est né en 1930 à Marseille.
Maurice est décédé le 27 Avril 2013.

Il a fait toute sa carrière à l'OM, de 1949 à 1961 refusant même de partir au Racing Club de Paris en 1954 car il aimait trop sa ville natale.
Ce fut Roger Marche qui fut alors choisi à sa place.
Il est un fidèle serviteur de l'OM, son fils Roland a sauvé l'OM de la catastrophe en 1981 en prenant en charge les minots et les faisant monter en 1984, déclenchant ensuite les années suivantes qui donnèrent au Club sa gloire.

Maurice Gransart fut désigné comme le Meilleur arrière Français en 1955/56 par l'Hebdomadaire France Football et son grand spécialiste Gabriel Hanot.
FRANCE FOOTBALL 1956 Gabriel Hanot
LES POSSIBILITES DE GRANSART

Les arrières droits ne se bousculent pas au portillon pour occuper les cinq premiers rangs. Il n'est pas nécessaire de le démontrer : l'arrière droit de l'équipe de France est un demi, Louis. De préférence à Thuasne (Troyes), Wicart (Saint-Etienne), Martinez (Nice), Kasmarek (Toulouse), et même Zimny (Reims), je choisirais parmi les noms suivants : Boucher (Toulouse), Carpentier (Sedan), Fiori (Besançon-Lens), Gransart (Mareille), Kowalski (Angers), Lelong (R.C. Paris), Mouynet (Lyon) et le classement s'établirait ainsi :
1. GRANSART ; 2. CARPENTIER ;
3. FIORI : BOUCHER ; MOUYNET

Gransart est en pleine force de l'âge (26 ans) : très athlétique , rapide, confiant en ses moyens, excellent à la contre-attaque.
Il me gène cependant un peu par sa trop grande vigueur, mais un arrière doit être aussi souvent intransigeant.
Il symbolise le style marseillais, matérialisé par le Droit au But.
Maurice est arrière mais il ne néglige pas de faire des montées offensives.
Il est l'arrière le plus rapide de France.
Carpentier est sûr, attentif et clairvoyant ; il lui manque le respect moral de la personnalité de l'adversaire ; Fiori, jeune malgré son front dégarni, est rapide, audacieux, discipliné : il doit justifier à Lens le choix de son nom à la troisième place. Boucher et Mouynet me paraissent encore sur la voie des progrès. Il reste que la concurrence n'est pas vive dans cette spécialité.