OM Olympique de Marseille

Championnat de France 1975/1976

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Désormais, tous les Français petits et grands jeunes et vieux, ont appris à aimer le football à travers ces Verts qu'ils adorent.
Et c'est pas fini !

Pour mieux préparer la nouvelle campagne européenne, Herbin a demandé la conclusion de matches amicaux contre des équipes étrangères.
Et c'est alors qu'on découvre un soir, lors d'une rencontre avec Leeds, un jeune attaquant de 20 ans à la chevelure brune et bouclée, au dribble agressif et dévastateur, qui marque deux buts et conquiert, avec le coeur du public stéphanois, une place de titulaire dans la formation professionnelle.
Dominique Rocheteau a pris son envol.
En Championnat, l'OGC Nice fait un très bon départ mais cale un peu plus tard.
On aura beaucoup de mal, au cours de cette saison 1975-1976 à s'intéresser sérieusement à un championnat qui paraît bien fade et insipide, en comparaison avec une Coupe d'Europe dont on va vivre plus passionnément que jamais les soirées mémorables.

Celle de Glasgow, en novembre, n'est déjà pas si mal.
Elle voit un Rocheteau et un Hervé Revelli intenables se jouer de la défense des Rangers démolie par leurs assauts.
Ce soir là, Rocheteau est devenu l'Ange vert.
Mais elle n'a encore rien de comparable en intensité émotionnelle avec celle du 17 mars 1976, qui bouleverse la France entière et fait chavirer les coeurs.

Le sauvetage de Lopez devant Blokhine alors que le score est de 0 à 0 permet à Piazza de remonter tout le terrain et d'offrir à Hervé Revelli le premier but de l'espoir.
Larqué marque sur coup-franc et c'est Dominique Rocheteau, encore lui, qui arrache à la cent dixième minute le troisième but (3-0) d'une qualification que les Ukrainiens de Dynamo Kiev croyaient avoir conquise à l'aller (2-0).
En demi-finale, le PSV Eindhoven ne résiste pas non plus.
Et il faudra la malchance la plus noire pour qu'à Glasgow, le 12 juin 1976, des poteaux de but maléfiques et un coup franc canon du Munichois Roth enlèvent à ce Saint-Etienne fabuleux une Coupe d'Europe qui lui tendait les bras et qui a voulu rester fidèle au Bayern !
Heureusement, l'OM 17 ans plus-tard vengera les verts, à Munich justement, contre le Milan AC.
Et la course au titre dans tout ça ?
Les matches en retard se sont multipliés pour l'ASSE. Et Nice espère un moment en profiter. Mais les Stéphanois, qui étaient à sept points derrière les Azuréens en novembre, sont revenus à deux points avant la trêve hivernale.
Trois jours après Glasgow, ils concèdent le match nul à Sochaux, puis contre Monaco.
Lors de la trente-sixième journée, ils gagnent à Bastia, Sochaux et Nice, les rivaux les plus dangereux, faiblissent.

Les matches en retard vont faire la décision : 3-0 contre Nancy, 4-0 contre Avignon.
Une défaite pour finir à Reims, mais ça n'est pas grave !
Saint-Etienne, à bout de nerfs et à bout de forces, conserve son titre avec trois points d'avance sur Nice.
L'OM remporte la Coupe de France grâce à un extraordinaire Marius Tresor.
Le Nancy de Michel Platini est éliminé en demi-finale au Parc par 4 à 1 et Lyon s'avère impuissant contre la machine olympienne et un remarquable Yazalde.
Parcours de l'OM