OM Olympique de Marseille

Milan AC OM 1 - 1

Accueil Saison 2009/2010
Milan OM San Siro 1 - 1(1 - 1)
Arbitre Mr Webb (Angleterre), 49063 Spectateurs
But Borriello (10e) Lucho (16e)
OM
Mandanda - Bonnart, Diawara, Heinze, Taiwo - Cissè, Cheyrou puis Morientes (84e), Lucho Gonzalez puis Koné (65e), Abriel - Brandao, Niang puis Ben Arfa (71e)
Ent.. Deschamps.
MILAN
Storari - Oddo puis Abate (28e), Nesta, Thiago Silva, Zambrotta - Pirlo, Ambrosini, Seedorf, Ronaldinho - Pato, Borriello
Ent Leonardo..
Auteurs d'un match nul sur la pelouse de Milan (1-1), les Olympiens vont ressasser toute la nuit les occasions manquées durant une seconde période parfaitement maitrisée.
Avec une barre transversale de Brandao et un poteau de Diawara, les Marseillais ont eu les opportunités pour l'emporter. Mais le réalisme n'était pas dans le camp des hommes de Didier Deschamps.
"Mes joueurs ont fait le match qu'il fallait, souffle le technicien olympien après la rencontre. On a des regrets, il y avait la place ce soir. Ce Milan s'en sort bien, c'est aussi ça la force des grands." Des propos remplis d'amertume qui en disent long sur la déception de "DD" après ce partage des points.
Mais l'OM repart de Giuseppe-Meazza comme il avait terminé sa rencontre au Vélodrome.
Avec des regrets, encore et toujours ces mêmes regrets. Le pire des sentiments dans le football.

Tout avait pourtant mal débuté pour les coéquipiers de Mamadou Niang avec ce but inscrit par Borriello qui mystifiait Heinze, avant d'ajuster Mandanda (1-0,10e). A ce moment de la partie, peu de gens donnaient de crédit à cette équipe marseillaise, déjà dans le dur après seulement dix minutes de jeu.
Après plusieurs actions chaudes, le salut marseillais passait par le côté gauche, où le Niang mystifiait Oddo et permettait à Lucho d'égaliser (1-1, 16e).

Au retour des vestiaires, Marseille agissait en vrai patron. Dominateurs, intelligents dans la gestion du jeu, les hommes de Didier Deschamps prouvaient au Milan leur réelle valeur. Mais le réalisme leur faisait cruellement défaut, à l'image ce but tout fait pour Brandao (65e), après un nouveau débordement de Niang sur le côté gauche.
Altruiste, puissant, besogneux, le Brésilien a beaucoup de qualités.
Mais de réelles lacunes dans le dernier geste.
Des détails qui font la différence au haut niveau.
Mêmes regrets après cette tête de Diawara sur le poteau de Dida en fin de match (86e). Le sport est cruel, les Olympiens peuvent l'attester.
Mais la qualification est encore possible. L'espoir fait vivre.