Guingamp, en avant, grande surprise de la Coupe de France 2009, l'équipe
Bretonne a marqué l'épreuve.
Après avoir joué la finale contre Nice en 1997 et surpris tout le monde
en 1973 quand les Guingampais jouaient en DRH.
Rodez et le FCE Schirrhein (Excellence A (Div 7)) ont été les révélations
cette année.
Les petits clubs ont pris l'habitude d'écrire la grande histoire de la
Coupe de France. Les amateurs du FC Etoile Schirrhein-Schirrhoffen
{Excellence du district du Bas-Rhin], première équipe de niveau 7 à atteindre
les 166 de finale, ont écrit l'un des plus beaux chapitres.
Malgré les cinq divisions d'écart et les deux buts de retard à la mi-temps
en 32% de finale contre Clermont [L2]. les représentants de cette bourgade
alsacienne de 2 000 habitants ont fait exploser les Auvergnats après le
repos.
Saïd Ighli, policier municipal, Laurent Wagner, ingénieur, Lionel Bonelli,
couvreur, et leur entraîneur Hervé Sturm, professeur de sport, ont chuté
de leur nuage au tour suivant face à Toulouse [défaite 8-0].
Qu'importe : leur exploit restera à jamais.
On n'oubliera pas non plus le beau parcours de Rodez [15* de National].
Avant de rendre les armes en quart de finale à Rennes (2-0], les Aveyronnais
se sont offert le PSG au tour précédent (3-1].
Sans complexe face aux titulaires habituels du finaliste de l'édition 2008,
les Ruthénois ont fait la décision en prolongation, alors que le score
à la fin du temps réglementaire était de 1 à 1.
Paris avait pourtant ouvert la marque par Sammy Traoré, dès la 8e minute
sur un coup franc de Rothen.
Mais Rodez se réveillait, et Choplin égalisait logiquement à la 72e minute,
puis permettait à son équipe de prendre l'avantage à la 115e, sur une frappe
de loin détournée par Makonda, qui lobait un Landreau trop avancé.
Les hommes de Paul Le Guen s'étaient auparavant créé quatre occasions franches
dans les dernières minutes du temps réglementaire, par Hoarau, à deux reprises,
Luyindula et Chantôme.
Au contraire, Rodez se montrait réaliste grâce à Pacios, qui aggravait
le score à la 118e.
En huitièmes de finale de la Coupe de France, seul Guingamp, club de L2
a réussi à éliminer son adversaire de Ligue 1, Le Mans.
Dans les deux autres matches, Toulouse et Grenoble ont tenu leur rang en
se qualifiant aux dépens de Boulogne-sur-mer (2-0) et Dijon (1-1 a.p.,
4 tab à 2).
Sous la pluie battante au stade du Roudourou, ce sont les Guingampais qui
ont arraché la qualification sur une tête de Koné, servi par le vétéran
Wilson Oruma (84e).
"Cette victoire n'est pas volée, car c'est l'équipe qui a voulu produire
le plus de jeu qui s'est finalement imposée", s'est félicité Christian
Bassila, un autre ancien des joutes de Ligue 1, et désormais capitaine
des protégés de Noël Le Graët.
Dans les deux autres huitièmes, la logique a été respectée, même si Grenoble,
mené pendant cinq minutes (entre l'ouverture du score dijonnaise de Morisot
à la 15e minute et l'égalisation d'Akrour) a dû s'en remettre aux tirs
au but pour assurer sa présence en quart de finale.
Les quatre tireurs isérois ont assuré leur frappe, alors que côté dijonnais,
Loties et Carrière ont manqué leur tentative.
Grenoble "a refusé le jeu et a joué la montre", s'est désolé
l'entraîneur de Dijon, Faruk Hadzibegic, opposé ce soir à son ancien compère
sochalien Mehmet Bazdarevic, sur le banc adverse.
En demi-finale, après avoir éliminé Sedan en quart de finale,
Guingamp sse qualifie pour la finale en battant Toulouse (2-1) au Stadium.
L'En Avant a marqué par Eduardo (29ème) et Badara Sène (90ème).
Le but toulousain a été inscrit par André-Pierre Gignac (74ème). Guingamp
affrontera le Stade Rennais, vainqueur la veille de Grenoble au Stade des
Alpes pour une finale au Stade de France 100 % bretonne.
Le stade rennais sur la pelouse de Grenoble s'est imposé.
Après un début de match en faveur des rennais, les bretons ouvre le score
à la 21eme minute sur leur première action grâce à Moussa Sow après à un
beau cafouillage dans la surface.
En 2eme mi-temps, les joueurs de Guy Lacombe domineront sans jamais marquer
ce deuxième but ... mais au final, les grenoblois ne marquent pas et les
Rennais iront au Stade de France
Le Stade Rennais et l'En Avant Guingamp se retrouvaient au Stade de France
pour une finale 100% bretonne.
La route de la finale s'était ouverte pour les Guingampais après une victoire
sur la pelouse du Toulouse FC alors que les hommes de Guy Lacombe s'étaient
défaits du Grenoble Foot 38 pour atteindre ce stade de la compétition.
Les joueurs de Victor Zvunka entraient dans le match avec l'envie de jouer
pleinement leur chance.
A près dix minutes de jeu, Eduardo tentait une frappe croisée qui était
déviée d'une main ferme par Douchez.
Le portier rennais avait ensuite un bon réflexe pour repousser une reprise
à bout portant de Soumah (30e). Les Rennais répondaient à cinq minutes
de la pause. A près de 30m du but de Gauclin, Leroy ne se posait pas de
question et sa frappe de demi-volée heurtait la barre transversale (40e).
Eduardo ce héros
Les Rennais revenaient sur la pelouse avec l'intention de prendre le jeu
à leur compte. Leroy plaçait une première frappe stoppée par Gauclin (46e).
Après dix minutes, sur une déviation très intelligente de Leroy, Sow se
présentait seul devant Gauclin, mais sa frappe en force trouvait de nouveau
la barre.
Les Rennais continuaient de pousser et sur un coup franc de Cheyrou côté
droit, Bocanegra prolongeait de la tête et ouvrait le score (1-0, 69e).
Mais les Guingampais ne perdaient pas de temps pour réagir. Sur un long
ballon, Hansson déviait involontairement sur Eduardo qui trompait Douchez
de près (1-1, 71e). A dix minutes de la fin du match, Eduardo profitait
cette fois d'un superbe décalage de Mathis pour tromper Douchez d'une frappe
croisée (1-2, 82e). Une dernière frappe de Ekoko filait devant le but (90e+1).
Au coup de sifflet final, les Guingampais pouvaient laisser éclater leur
joie.
Cette Coupe de France est le premier titre de l'histoire de l'En Avant
Guingamp.
Déclarations d'après-match :
Victor Zvunka (Entraîneur d'En Avant Guingamp :
« C'était marqué dans les vestiaires : '50 ans, gagnez et vous rentrerez
dans l'histoire'. Mes joueurs sont allés la chercher (la victoire), parce
qu'on a eu un début de deuxième mi-temps difficile. On prend ce but, mais
on ne baisse pas les bras et derrière on retourne au combat et on marque
deux superbes buts. »
Je félicite les joueurs, je suis super heureux parce qu'ils ont été au
bout de ce qu'on pouvait faire. Je crois qu'on a démontré dans les matches
que l'on vient de faire (depuis les quarts) qu'on avait une belle équipe. »
Mickaël Pagis (Joueur du Stade Rennais FC:
« On avait de la détermination, mais ça n'a pas suffi. On savait très bien
que Guingamp était une grosse équipe, qui est en Ligue 2, mais a le niveau
de la Ligue 1. On n'a pas été à la hauteur de l'évènement. »
1/4 de Finale
Sedan Guingamp 1-3 8598 spectateurs Toulouse Lille 1-1 tab 18303 spectateurs
Grenoble Monaco 2-0 14065 spectateurs
Rennes Rodez 2-0 18964 spectateurs