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            13 Juin Stuttgart  
            France - Suisse 0 - 0  
             
            Arbitre : M. Ivanov (Russie) 
             
            France : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Makelele, Viera, Zidane,
            Wiltord (puis Dhorasoo)- Ribery (puis Saha), Henry -  
            Suisse : Zuberbulher - Degen, Muller (puis Djourou) , Senderos, Magnin
            - Vogel, Barnetta, Cabanas, Wicky (puis Margairaz)- Frei, Streller (puis
            Gygax)- | 
           
          
            La France a débuté la Coupe du Monde contre la Suisse ce 13 Juin. 
            La présence de Ribery avait suscité beaucoup d'espoir mais aussi pas mal
            d'interrogations pour savoir comment son entente avec Zidane et Henry allait
            fonctionner sur un match entier. 
            Après la courte victoire de la Corée du Sud sur le Togo par 2 à 1, les
            deux favoris du groupe n'ont vraiment rien prouvé. 
            On peut dire que c'est certainement le plus mauvais match de cette Coupe
            du Monde auquel nous avons assisté. 
            Il ne manquerait plus qu'ils se retrouvent en demi-finale et que tout se
            joue aux tirs au but. La boucle serait bouclée. | 
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            A Stuttgart comme à Berne et à Saint-Denis, France et Suisse ne se départagent
            pas (0-0) et c'est le voisin des Alpes qui serre le poing quand l'arbitre
            siffle la fin. 
            Les deux nations se craignent et le montrent à chaque fois en réduisant
            les espaces, la prise de risque et en manquant diaboliquement de lucidité
            devant le but. Cette dernière remarque s'appliquera davantage aux Bleus
            au vu du choc du groupe G disputé mardi à Stuttgart. | 
           
          
            Les hommes de Raymond Domenech ont eu moins souvent le ballon qu'ils auraient
            dû pour imprimer leur autorité sur le jeu, mais ils ont vu la surface adverse
            suffisamment de fois pour nourrir de sérieux regrets.  
            Ils voulaient entamer la Coupe du monde par une victoire entraînante mais
            Pascal Zuberbühler n'a pas eu à se surpasser face aux tentatives multiples
            de Henry, Zidane, Ribéry. | 
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            C'est encore de mobilité dont la France a manqué pour percer le solide
            bloc suisse.  
            Dans ce système à une pointe, Henry cherche les solutions de passe décisive
            quand il se déploie sur un côté.  
            A la mi-temps, chaque équipe avait eu sa bonne raison d'enrager. La Suisse,
            après avoir cadré la première frappe du match (Barnetta 19e), a vu le poteau
            couper une tentative acrobatique et brouillonne de Frei sur laquelle Barthez
            était battu (24e). | 
           
          
            Les Bleus, eux, ont réclamé un penalty suite à une main de Müller dans
            la surface, aussi évidente qu'involontaire (38e), pratiquement la meilleure
            occasion tricolore d'une période polluée par des derniers gestes à contre-temps,
            trop timides ou simplement ratés (Henry 6e, 22e, 39e, 41e ; Ribéry, 32e,
            38e). 
            En deuxième mi-temps, beaucoup plus intermittents, les Français ont souvent
            subi le rythme suisse. 
            Barthez sauve devant une tête de Gygax et le match va tomber dans la médiocrité
            avec des Suisses très heureux du 0 0 et trop respectueux des Français sans
            âmes, sans gaz et sans electricité. | 
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            Personne en mouvement avec un Thierry Henry qui ne touchera que quelques
            ballons en 45 minutes. 
            Dhorasoo aura bien une occasion à la 90 eme minute... 
            Et nos Marseillais? 
            Fabien fidèle à lui même, toujours très bon!!! 
            Franck a eu du mal, mais c'est normal dans ce contexte particulier (équipe
            sans relief dans laquelle il est difficile pour un débutant de s'imposer). | 
           
          
            Makelele a été le meilleur Français avec Gallas et Barthez. 
            Pour le reste, si Zidane a fait son match sans plus, on constate que les
            joueurs ont joué avec le frein à main, signe que la confiance ne les habite
            pas. 
            Le syndrome de Corée et du Portugal est toujours là, il n'y a qu'à voir
            dans les propos tenus l'inquiétude qu'il y'a à rencontrer la Suisse, la
            Corée du Sud et le Togo. 
            Certes, la langue de bois est de rigueur, on peut s'en appercevoir dans
            la conférence d'après-match du Sélectionneur, mais personne n'est dupe. | 
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            Conférence de Raymond Domenech 
            C'est un match nul avec des bons moments. On aurait pu faire la différence
            alors que sur des contres en deuxième mi-temps on aurait pu, aussi, se
            faire surprendre. Ce n'était pas facile, mais la Suisse c'est déjà du passé.
            Maintenant, c'est la Corée", a déclaré le sélectionneur français.
             
            "On a pris deux points à un adversaire direct, c'est ce que l'on fait
            depuis un bon bout de temps", a repris Domenech, allusion aux nombreux
            nuls concédés par l'équipe de France lors des éliminatoires du Mondial,
            et notamment deux devant ces mêmes Helvètes. | 
           
          
            "On a des occasions... Je regrette que l'ont ait pas marqué pour faire
            la différence. Après on est toujours à la merci de quelque chose",
            a-t-il regretté.  
            Pour expliquer les occasions gâchées par ses attaquants, Domenech a avancé
            la thèse de la pelouse trop sèche et a demandé à ce que les terrains du
            Mondial soient arrosés une heure et demie avant les rencontres et non pas
            "six heures" avant.  
            "A la décharge des attaquants, ce genre de pelouse ne favorise pas
            la vitesse et privilégie les défenseurs. Je mets ça sur ce compte-là plutôt
            que sur leurs mauvais choix."  
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            "C'est un nul logique sur l'ensemble du match", a déclaré de
            son côté le défenseur suisse Patrick Mueller. "Il faisait chaud, mais
            on a posé des problèmes aux Français. On a quelques regrets, car on a eu
            des occasions. Il nous reste deux matches. Notre objectif reste de se qualifier
            pour le tour suivant."  
            A propos des cartons jaunes reçus par Eric Abidal, Zinédine Zidane et Willy
            Sagnol, Domenech s'est montré circonspect.  
            "Je pense que l'arbitrage est plutôt pointilleux. On ne comprend pas
            toujours les décisions, mais il paraît que c'est l'arbitrage nouveau. Faut
            faire avec. Lors du prochain match il faudra éviter d'avoir trop de cartons
            pour ne pas hypothéquer le troisième match", a-t-il dit. | 
           
          
            Se projetant vers le match contre la Corée du Sud dimanche à Leipzig, Domenech
            a affirmé qu'il s'agirait d'une rencontre "couperet".  
            "Il faudra marquer", a dit le sélectionneur. "C'est un match
            qui peut être tendu. Mais ce sont les moments difficiles et les matches
            difficiles à passer qui font les grandes équipes. Il faudra absolument
            gagner pour être plus sereins mais même un match nul n'hypothéquerait rien." | 
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            Pendant ce temps-là, le Brésil s'est imposé sur la Croatie par 1 à 0; but
            de Kaka à la 44eme minute. 
             
            Les Brésiliens ont souffert face à une excellente équipe Croate et un super
            Dado Perso qui aurait mérité d'égaliser à de nombreuses reprises. | 
           
        
       
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