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Beaucoup de champions d'Europe ont commencé leurs épopées par un match
nul lors de leur entame.
Un match que le gardien roumain Bogdan Lobont a passé sans avoir à se mettre
en valeur, exempt de toute occasion franche côté français.
Avec un collectif désordonné, un 4-4-2 élastique plus que classique, l'équipe
de France eut des moments de flottement sur le plan défensif et de véritable
impuissance sur le plan offensif. Elle conserve aussi une vraie marge de manoeuvre sur le plan physique. |
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L'équipe de France n'a pas encaissé de but, Grégory Coupet n'a jamais eu
réellement à s'employer.
Thuram et Sagnol, dont on craignait le manque de forme, ont rassuré leur
monde, tandis qu'Abidal tenait la baraque sur le flanc gauche.
Raymond Domenech se félicitait de l'imperméabilité de son bloc lors des
matches amicaux, il devrait plutôt s'inquiéter de la stérilité de ses avant-centres.
Privée de son meilleur buteur en activité, Thierry Henry, la France n'encaisse
pas de but, elle ne marque pas non plus. |
Le manque de pénétration, de percussion aura été criant. Même Ribéry a
mis du temps avant de trouver son habituelle carburation tandis que Malouda
ne s'est guère engagé vers l'avant non plus.
Difficile dans ces conditions d'apprécier le touché de balle de Benzema
et le jeu en remise d'Anelka.
C'est un match où l'homme du match élu par l'UEFA a été Claude Makelele.
Un match à vite oublier en se projetant vers les Pays-Bas qui ont battu
l'Italie 3 buts à 0 |
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