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OM Lyon 1 - 0 après prolongation
80 000 spectateurs. Arbitre : Stéphane Lannoy
But. Marseille : Brandao (105)
OM : Mandanda (cap.) - Fanni, Mbia, Nkoulou, Azpilicueta - Cheyrou, A.
Diarra (Kaboré 82) - Amalfitano, Valbuena (Morel 118), A. Ayew - Rémy (Brandao
97).Entraîneur : Didier Deschamps
LYON : Lloris - Réveillère, Umtiti, Lovren, Dabo (Cissokho 118) - Briand,
Gonalons, Källström (Lacazette 116), Bastos (Grenier 65) - Lisandro (cap.),
Gomis. Entraîneur :Rémi Garde
Billet de la finale Collection de VINS DOM ici mail vins-dom@hotmail.fr |
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Crédit Photos OM.net |
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L'Olympique de Marseille a remporté la Coupe de la Ligue pour la troisième année d'affilée en battant l'Olympique Lyonnais 1 à 0 après prolongation (0-0 à la fin du temps réglementaire) en finale, samedi, au Stade de France à Saint-Denis. |
Vainqueur en 2010 et 2011, Marseille a forcé la décision par Brandao et
est donc assuré de disputer l'Europa League la saison prochaine. Il met
ainsi fin à une série de 12 matches sans victoire, dont 11 défaites, toutes
compétitions confondues. |
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Brandao, déjà auteur du but de la qualification pour les quarts de finale
de la Ligue des champions à Milan, face à l'Inter, a sauvé la rencontre
et la saison de l'OM. Sur un centre de Cheyrou, le défenseur Umtiti maîtrisait
mal le ballon et servait involontairement le Brésilien qui marquait de
près entre les jambes de Lloris (105e). |
Face à l'OL, les Phocéens ont d'abord exercé un pressing tout terrain.
Pris à la gorge, étouffé par l'engagement marseillais, le 4-4-2 rhodanien
a d'abord subi. Il l'avait manifestement prévu. Mais sans doute pas dans
de telles proportions. Pendant une demi-heure, l'OL n'a pas vu le ballon.
Jugez plutôt : 66% de possession en faveur des Marseillais. A cet instant,
l'OM avait confisqué le cuir avec une précision et une application incontestables,
tout juste contrariées par des renversements de jeu parfois approximatifs.
Ses 82% de passes réussies n'étaient qu'une preuve matérielle de cette
impression visuelle.
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Si Marseille a monopolisé le ballon dans les grandes largeurs, il n'en
a pas fait bonne usage pour autant. Pour dire les choses, l'OM a joué à
la baballe. Il est apparu inoffensif. Les montées de Rod Fanni, plutôt
tranchant dans son couloir droit, et de Cesar Azpilicueta, de l'autre côté,
ont pourtant offert des solutions à une attaque statique. Le quatuor Valbuena-Amalfitano-Ayew-Rémy
n'avait plus d'essence dans le moteur. Ça s'est vu, franchement. |
Et c'était, on le répète, dans les desseins lyonnais. Archi-dominé dans
la possession, l'OL a pris un malin plaisir à jouer les contres à fond.
Une aubaine pour le tandem Lisandro-Gomis ? Pas vraiment. Le duo offensif
de l'OL était trop isolé pour troubler l'imperturbable Nicolas Nkoulou.
Même si le centre-tir de Bastos -seul "éclair" d'une première
période tristounette- a bien failli se transformer en offrande (41e).
Incapable de s'approcher du but rhodanien, l'OM s'est donc résolu à revoir
ses plans après la pause. La bande à Deschamps s'est alors décidée à jouer
plus bas. A laisser davantage le ballon aux Lyonnais. Ce choix était aussi
sûrement une nécessité : physiquement, les Phocéens semblaient plus limités
que les Rhodaniens. |
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Le stratagème, volontaire ou non, a eu un mérite : celui de durcir les
offensives marseillaises. Jusqu'à cette frappe enroulée de Valbuena (62e),
elles n'avaient pas trop inquiété Hugo Lloris. Le gardien lyonnais le fut
beaucoup plus deux minutes plus tard, quand la tête deMorgan Amalfitano,
déviée par ses soins, s'est écrasée sur son montant droit (64e). Une occasion,
une seule, aurait pu suffire à l'OM.
Sa maladresse, récurrente depuis deux mois, l'a poussé en prolongation.
En moins de huit minutes chrono, Brandao y a remédié (0-1, 105e). Le Brésilien
venait de suppléer un Loïc Rémy à bout de forces. Les dix autres Marseillais
tiraient la langue depuis longtemps. Mais comme enchantement, ce but les
a reboostés.
L'OM tenait trop à sa coupe pour la laisser filer |
« C’est pas un soulagement, c’est un immense bonheur. Gagner des titres
c’est difficile. Je pense que depuis trois ans qu’on est avec mon mon staff,
qu’on travaille… Le mérite en revient aux joueurs, c’est le sixième titre
que l’on gagne, deux par an. Tout le mérite revient aux joueurs et à ceux
qui travaillent à l’OM au quotidien.
Ces titres-là, on les a gagnés, et, je le répète, personne ne pourra me
les enlever… nous les enlever, même mes pires ennemis. »
Telle était la conclusion de Didier Deschamps
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C'est mercredi, au Vélodrome, avant le coup d'envoi du match face à Caen, que les supporters marseillais pourront contempler le trophée. |
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