OM Olympique de Marseille

La Saison 1950-1951 Gunnar arrive

Première Division 8eme 36 points
60 Buts Pour 46 Buts Contre

Président :
Monsieur Dancausse
Entraîneur : Henri Roessler
Equipe-type: Libérati - Rodriguez, Haddad, Salem - Johansson, Scotti - Sboralski, Flamion, Andersson, Ekner, Dard
Remplaçants Poncet, Abderrhamane, Rossi, Nocentini, Alarcon, Bouchouk, Caussemille, Lamouroux, Nekkache, Robin, Wagner
Buteurs: : Andersson (12), Flamion (11), Ekner (8), Dard et Scotti (7), Alarcon, Sboralski et Wagner (3), Bouchouk (2), Nocentini et Rodriguez (1) et un but csc de Cuissard (Saint Etienne) et Strappe (Lille)

Championnat de France 1950/1951
Manu Giraud (masseur), Johansson, Salem, Liberati, Scotti, Haddad, Rodriguez, Sboralski, Flamion, Andersson, Ekner, Dard
Résumé de la Saison Toutes les rencontres de l'OM saison 1950/1951 en détail
Nice champion, alors que l'OM, favori de l'épreuve, ne va terminer qu'à la 8eme place.
Cette saison fut particulièrement mouvementée, car les prétendants ne manquèrent pas et l'on peut dire que Nice se réveilla assez tard pour l'emporter in extremis alors qu'il occupait la dernière place avec 1 point en 6 matchs.
C'est une grosse équipe que l'OM présente avec l'arrivée de Flamion, Sboralski, des suédois Johansson, Ekner et Andersson, de l'argentin Alarcon, un technicien un peu enveloppé.

Mais, Gunnar n'arrive qu'à la 17eme journée et marquera quand même 12 buts.

L'OM réalise des belles prestations mais les résultats ne sont pas au rendez-vous, c'est d'autant plus dommage que Nice le champion obtient le total de point le plus faible dans un championnat, 41 points, et que les deux promus Nîmes et et Havre on fait longtemps la course en tête.
Pour montrer l'âpreté de la lutte, il suffit de rappeler qu'au seuil de l'ultime journée, quatre équipes se trouvaient à égalité : Nice. Le Havre, Lille et Nîmes, ce qui ne s'était encore jamais vu dans l'histoire du championnat.

1ère

LE HAVRE - OM

1 - 0

18ème

OM - LE HAVRE

3 - 1

2ème

OM - TOULOUSE

3 - 1

19ème

TOULOUSE - OM

0 - 4

3ème

LILLE - OM

2 - 1

20ème

OM - LILLE

1 - 1

4ème

OM - STRASBOURG

2 - 2

21ème

STRASBOURG - OM

2 - 2

5ème

NIMES - OM

2 - 1

22ème

OM - NIMES

1 - 1

6ème

OM - NICE

3 - 0

23ème

NICE - OM

2 - 2

7ème

OM - ST FRANCAIS

0 - 0

24ème

ST FRANCAIS - OM

2 - 4

8ème

ST ETIENNE - OM

1 - 2

25ème

OM - ST ETIENNE

7 - 0

9ème

OM - NANCY

2 - 1

26ème

NANCY - OM

5 - 1

10ème

REIMS - OM

1 - 1

27ème

OM - REIMS

0 - 2

11ème

RC PARIS - OM

1 - 1

28ème

OM - RC PARIS

4 - 2

12ème

OM - ROUBAIX

1 - 2

29ème

ROUBAIX - OM

1 - 1

13ème

SOCHAUX - OM

1 - 2

30ème

OM - SOCHAUX

0 - 0

14ème

LENS - OM

1 - 1

31ème

OM - LENS

3 - 0

15ème

OM - SETE

1 - 2

32ème

SETE - OM

3 - 1

16ème

BORDEAUX - OM

0 - 0

33ème

OM - BORDEAUX

3 - 3

17ème

OM - RENNES

1 - 1

34ème

RENNES - OM

2 - 1

25 Février 1951

Huitième de finale de la Coupe de France. Au Parc des Princes, Le Havre s'impose face à l'OM (1-0) grâce à un but de Saunier
Trois équipes dominent tout d'abord : Rennes qui a constitué un tandem d'attaque explosif composé de Grumellon et de Combot. Apèrs 9 journées, les deux compères avaient marqué onze buts chacun.
Strasbourg qui a appelé pour conduire sa ligne offensive, le "vieux" Bihel et qui se révèle, après deux saisons précédentes assez médiocre, comme un outsider possible.
C'est un peu contre toute attente l'échappée de Strasbourg, les Alsaciens entraînés par Charles Nicolas vont compter jusqu'à cinq points sur leurs rivaux immédiats Rennes et Reims.
Le 5 novembre, ils tombent de haut à Sochaux, dans le derby de l'Est et encaissent un pénible 5-0. Courtois, Reynier et Humpal furent les bourreaux des Strasbourgeois.
C'est fini pour Strasbourg qui va subir sept défaites consécutives.
Après un court intermède au cours duquel tout à tout le Havre, Reims et Saint-Étienne tentent de s'imposer au commandement, les Havrais prennent un court avantage. Il ne dépassera jamais trois points
L'OM lui perd beaucoup de points au Vélodrome.
Ekner, Flamion, Johansson sonnent une touche plus technique, mais c'est l'arrivée de Gunnar Andersson dans des conditions rocambolesques qui va permettre aux Olympiens de recoller vers le haut du classement.
Andersson marque pour la première fois à Toulouse où l'OM obtient une superbe victoire 4 à 0.
Mais trop de points laissés en route empêcheront cette belle équipe d'obtenir un titre de champion qui lui tendait les bras.

Pendant ce temps-là, Nîmes longtemps placé à l'affût, parfois en compagnie de Nice, s'installe dans le fauteuil à la faveur d'un retentissant succès acquis dans l'antre même des Havrais, à la Cavée verte.
Les Timmermans, Rossignol, Laffont, Rouvière, Schwager imposent un rythme plus élevé. Derrière Kader Firoud abat un travail de titan et en défense, Golinski est le patron. Nîmes l'emporte par 4 à 2. L'entraîneur nîmois Pierre Pibarot se frotte les mains.
Dix équipes se tiennent en quatre points.
La course des Niçois a été bien curieuse, en dents de scie ; ils n'ont pris qu'un seul point au cours des six premières journées et se sont retrouvés derniers.
Puis ils ont redressé la barre avant de fléchir de nouveau en novembre. Évidemment, pour gagner dans la ligne droite, ils vons effectuer une fin de parcours étourdissante : deux défaites et trois matches nuls pour les quatorze dernières journées.
Ce n'est que le dernier jour que les Aiglons sont assurés de triompher avec un retentissant succès sur le Stade (4-0).
C'est Numa Andoire qui a mené Nice au succès ; mais il est vrai que les Azuréens, déjà cinquième la saison précédente entrait dans leur période euphorique. Déjà un an plus tôt, ils avaient fait débuter un junior qui promettait beaucoup et qui tint ses promesses : Antoine Bonifaci, Courteaux, jeune attaquant de l'O.G.C.N., à égalité en tête des buteurs avec un Nancéien, gaucher impénitent : Roger Piantoni.
Le tandem d'étrangers Bengtsson -Hjalmarsson donna une tournure nouvelle au jeu offensif des Aiglons lesquels d'assez loin, possédaient la meilleure attaque : 73 buts contre 66 à Nancy et 64 à Nîmes.
On remarquera, bien qu'il ne fut pas un titulaire indiscutable non à cause de sa classe mais de son caractère, l'inimitable Yeso Amalfi, futur olympien en 1957....
Nous n'eûmes pas les assistances-record en aussi grand nombre que lors, par exemple, de la saison 48-49. Cela tient au fait que l'OM moins en vue, a attiré moins de monde que précédemment. Chez lui. Les Marseillais eurent néanmoins 35 000 spectateurs pour la venue de Lille et 25 000 pour le derby contre Nîmes.
Gunnar Andersson, Ekner, Johansson, Flamion, Sboralski constituaient des recrues de choix mais l'homogénéité s'est faite difficilement.
C'est bien entendu le Racing qui au point de vue affluence, s'est taillé la part du lion.
A lui le record de la saison avec 39 448 spectateurs pour accueillir Rennes. Mais encore 32 000 pour Strasbourg, 32 500 pour Bordeaux, 31 000 pour Lille, 27 000 pour Nice.
Strasbourg-Rennes attira 24 000 spectateurs. Stade-O.M. 23 000. Les Niçois en fin de saison firent deux fois 20 000 pour recevoir Le Havre et Lille et battirent leur record l'avant-dernière journée en accueillant Nîmes : 22 300 spectateurs.
Strasbourg remporta la Coupe de France au dépend de Valenciennes, club de Deuxième Division.
Coupe de France
32ème de finale : OM-Amiens 2-0
16ème de finale : OM-Bruay 4-0
8ème de finale : Le Havre-OM 1-0
Buteurs : Andersson et Wagner (2), Dard et Flamion (1)
EQUIPE TYPE
1950/51
Remplaçants