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Première Division 4eme, 43 points
49 Buts Pour 46 Buts Contre
Président : Marcel Leclerc
Entraîneur : Robert Domergue
Equipe-type Escale, Tassone, J.Zvunka, Artelésa, Djorkaeff, Destrumelle, Novi,
Robuschi, Joseph (Cam), Bonnel, Gueniche
Remplaçants: Casolari, Di Caro, Donnat, Fiawoo (Tog), Fulgenzy, Géri, Hodoul,
Invernizzi, H.Lopez, J.C.Scotti,
Buteurs : Joseph (18), Guéniche (8), Bonnel (6), Robuschi (3), Djorkaeff,
Donnat, Fiawoo et Invernizzi (2), Destrumelle, Di Caro, Novi et Tassone
(1) et un but csc du Rennais Lavaud et du Stéphanois Larqué. |
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| Zvunka Djorkaeff, Artelesa, Tassone, J,Novi, Escale, Bonnel, Destrumelle,
Joseph, Invernizzi, Robuschi |
| Résumé de la Saison |
Toutes les rencontres de l'OM saison 1967/1968 en détail |
Cette saison fut marquée par la possibilité de remplacer des joueurs et
l'arrivée du douzième homme.
Depuis la nuit des temps du football, on jouait à onze, point barre.
Gardien blessé, c'est un joueur du champ qui le remplaçait.
C'est ainsi que l'OM passa un 10 à 2 à Roubaix en 1949 sur le terrain du
CORT car Julien Darui fut blessé alors que le score était de 1 à 0.
Dans le sens contraire, au Vélodrome, en 1951, Saint-Etienne l'emporta
10 à 3 alors qu'il était mené 3 à 2 au repos avec un triplé de Gunnar Andersson.
Avec la blessure de Libérati, les olympiens encaissèrent 8 buts en seconde
mi-temps.
Les temps changent, aujourd'hui, on peut changer trois joueurs avec six
remplaçants dont un gardien sur le banc. |
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Pour l'OM, on note pour cette saison une quatrième place encourageante.
L'arrivée de Joseph Bonnel consolide le jeu de l'équipe et Jacki Novi en
provenance de Nîmes va commencer à faire parler de lui.
Skoblar n'est plus là, mais on note aussi la stabilité de l'effectif même
si Robuschi arrive un peu vieilli et que le jeune Invernizzi ne confirmera
pas ses bonnes dispositions.
Guéniche, international amateur, va être la révélation de la saison. |
L'AS Aixoise avec Lucien Cossou et Albert Sejnera participe pour la seule
fois de son histoire à ce championnat de Première Division mais finit bon
dernier.
Joseph va se révéler un excellent joueur de Première Division et un buteur
de grande valeur (18 buts).
On se demandait si Saint-Etienne allait confirmer son succès de la saison
précédente.
Jean Snella était parti, mais il avait un successeur prestigieux en la
personne d'Albert Batteux. |
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Une autre succession était également assurée de brillante façon : celle
de Pierre Bernard par le méridional Georges Carnus, formé à Aix.
C'est Nice qui partit le plus vite et se retrouva leader unique le 3 septembre
au soir de la quatrième journée.
Saint-Etienne rejoignit le leader le 1er octobre et la semaine suivante,
devait avoir lieu le grand choc entre les deux leaders.
Apparaissent successivement à la seconde place Sedan puis l'OM, auteur
d'une bonne série, puis Bordeaux. |
En triomphant de l'OM le 17 décembre devant 20 000 spectateurs, par 2 à
0, Herbin et ses coéquipiers sont champions d'automne avec 6 points d'avance
sur Bordeaux.
Les champions après le désastre subi à Sedan (2-5) terminèrent la première
partie du championnat en remportant six victoires et en obtenant un résultat
nul.
Dès lors, la course en tête des Stéphanois sera extrêmement facile. Ceux-ci
en effet, ne subirent que trois défaites durant les matches-retour.
Devant Nantes tout d'abord le 21 janvier (1-2) au terme d'une rencontre
émaillée de nombreux exploits individuels et disputé dans le meilleur esprit
dans un match passionnant. |
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A Rouen, le 3 mars (0-3) Un jour "sans" pour les hommes de Batteux
constamment dominés par une équipe rouennaise jouant très bien collectivement.
A Marseille, enfin, le 19 juin (1-2) mais les jeux étaient faits depuis
longtemps.
Beretta répondit à Joseph mais Tchouki Djorkaeff offrit la victoire à 3
minutes de la fin.
Cette rencontre préfigurait les OM Saint-Etienne de haut niveau et l'affrontement
entre Marcel Leclerc et Roger Rocher, deux figures du football professionnel
de l'époque. |
Pour la 2e place, ce fut Nice, finalement qui se détacha en devenant seul
second, le 5 mai à la faveur d'une victoire inattendue obtenue à Lille
(2-0)
Les Niçois finirent à onze points de Saint-Etienne.
Au cours de la dernière journée, Angers écrasa Aix par 9 à 0, mais ce score
fleuve fut insuffisant aux malheureux Angevins pour conserver leur place
en division I.
C'est au cours de la troisième journée, le 30 août que fut décomptée la
meilleure affluence de la saison avec 133 647 spectateurs payants : sept
affluences avec plus de 10 000 spectateurs sur dix matches. On enregistra
notamment : 26 000 présences pour O.M.-Nice et 21 000 pour Saint-Etienne
- Bordeaux. |
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Mais ce sont les deux derbys Rhône et Loire qui détiennent les records
: 27 795 spectateurs pour Lyon-Saint-Etienne et 26 593 pour Saint-Etienne-Lyon.
On était bien loin des affluences d'aujourd'hui.
Saint-Etienne remporta la Coupe de France contre Bordeaux, avec le triomphe
de Rachid Mekloufi auteur des deux buts.
Sansonnetti, formé à l'OM, et jouant à Ajaccio fut le meilleur buteur avec
26 buts devant Revelli, enfant de Gardanne.
L'OM fit une bonne saison et commença à préparer ses futurs succès. |
Coupe de France :
32ème de finale : Nîmes-OM 1-0 |
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EQUIPE TYPE
1967/68
4 3 3 |
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Remplaçants |
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