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Première Division 4eme, 47 points
70 Buts Pour41 Buts Contre
Président :Monsieur d'Agostino
Entraîneur : Ivan Markovic (You) avec Josip Skoblar comme Directeur Sportif
Equipe-type Migeon - Baulier, V Zwunka, Trésor, Bracci - J Fernandez, Linderoth, Bacconier
- Boubacar, Berdoll, Flores -
Remplaçants: Bacconnier, Chancelier, C.Fernandez, R.Gransart, Lamberti, Lendo, N'Gom
(Sen), Emon
Buteurs : Boubacar (21), Berdoll (20), Florès (8), Emon et Trésor
(4), Truqui (3), Bacconnier, Linderoth et V.Zvunka (2), Bracci, R.Gransart
et N'Gom (1) et un but csc d'Amouret (Rouen). |
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Tresor, Zvunka, Bracci, Baulier, Migeon, Fernandez, Bacconier, Berdoll Boubacar, , Flores, Linderoth |
Résumé de la Saison |
Toutes les rencontres de l'OM saison 1977/1978 en détail |
L'arrivée de Skoblar à la direction technique allait avoir dans un premier
temps des effets extrêmement bénéfiques.
Il réduisait l'effectif dans des proportions notables, transférait Alonso,
Yazalde, Bereta rappelait Boubacar, confiait à Florès un rôle d'organisateur,
et enfin enrôlait un buteur, Berdoll, et un super-technicien, Linderoth.
Le petit Suédois recommandé par Magnusson, serait l'élément catalyseur
d'une équipe séduisante, ratant de peu une coupe européenne, après avoir
été un moment leader.
Dommage, d'autant plus que l'embellie n'ira pas au-delà de la saison.
La mise à l'écart d'Albert Emon, provoquant bientôt son départ pour Monaco,
avait mal été acceptée par Trésor, son grand ami.
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Mais surtout, fait curieux, Skoblar avait lui-même introduit dans la place
son plus terrible ennemi : Ivan Markovic, dit "Djalma" , un curieux
globe-trotter du football qu'il avait fait venir de Toronto pour entraîner
l'équipe.
Tâche dont il devait s'acquitter avec compétence et enthousiasme dans un
premier temps.
Mais le patron, c'était Skoblar. Et les journaux ne parlaient que de Skoblar.
D'autant plus que le discours de Markovic était souvent confus. |
S'il avait mieux maîtrisé la langue française, si l'on avait plus souvent
parlé de lui, peut-être n'eût-il pas cédé à la jalousie.
En tout cas, cette saison 1977-1978 va être très méditerranéenne !
Car Saint-Étienne, encore meurtri par ses déconvenues européennes et la
perte de son titre, n'est plus dans la course.
Trois clubs du Midi convoitent la succession d'un FC Nantes qui a conservé
son effectif et sa qualité de jeu, mais qui a laissé des plumes dans les
combats européens contre le Dukla Prague (qu'il a éliminé) et l'Atletico
Madrid (qui l'a éliminé). |
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On voit d'abord réapparaître, leader avant la trêve hivernale, l'OM de
Josip Skoblar, avec l'appoint d'un Berdoll et d'un Boubacar.
Mais les Marseillais ne tiennent pas la distance.
Une défaite à Paris contre le PSG 5 à 1 stoppe un peu l'élan des Olympiens,
qui vont malheureusement coincer dans la dernière ligne droite, après une
défaite à Nantes, à Nimes et à domicile contre Troyes.
En Coupe, l'OM s'incline contre Sochaux à domicile 1 à 0 après un match
nul 0 à 0 dans le Doubs..
Nice, longtemps aux premières loges grâce à la science de Guillou et au
punch de Bjekovic, va faiblir en fin de parcours.
Comme d'habitude.
A quatre journées de l'arrivée, les Nantais battent l'OM 1 à 0 avec u but
de Baronchelli et semblent en mesure de garder leur couronne. |
Mais voilà qu'une étonnante équipe monégasque se met à gagner tous ses
matches : à Lens, contre Saint-Étienne, au Parc des Princes contre le Paris
Saint-Germain, contre Metz (4-0, buts d'Onnis) avant de conclure le 2 mai
par une ultime victoire sur des Bastiais en pleine finale aller-retour
de la Coupe de l'UEFA, qu'ils vont jouer et perdre face au PSV Eindhoven,
au terme d'une campagne mémorable.
Nantes qui s'est incliné à Rouen le dernier jour, finit à un point de Monaco
et lui cède son titre tandis que Strasbourg, troisième, a préparé des lendemains
qui chantent. |
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Étonnants Monégasques qui, dix mois auparavant, sortaient de Division 2
!
A leur tête, l'habile et truculent Lucien Leduc, qui a repris du service
pour remettre le club sur la bonne voie comme en 1963.
Tandis que la Coupe de France est partie faire un tour en Lorraine, à Nancy,
par la grâce d'un Michel Platini qui a crucifié les malheureux Niçois en
finale (1-0) avant de partir en Argentine pour y disputer sa première Coupe
du monde.
Quant à l'OM, ça va se gâter la saison suivante. |
Coupe de France
32ème de finale : OM-Brest 1-0
16ème de finale : Troyes-OM 2-2 puis (match retour) 0-3
8ème de finale : OM-Bordeaux 1-0 puis (match retour) 2-0
1/4 de finale : Sochaux-OM 0-0 puis (match retour) 1-0
Buteurs : Berdoll (6), Bacconnier, Boubacar et Linderoth (1). |
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EQUIPE TYPE
1977/78
4 3 3 |
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