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Première Division 12eme, 34 points
43 Buts Pour 39 Buts Contre
Président :Monsieur Carrieu puis Bernard Tapie
Tapie, L'Interview
Entraîneur : Zarko Olarévic (You)
Equipe-type Bell, Anigo, Bade, Bonnevay, Galtier, Martinez, Francini, Zanon, Brylle,
Diallo, Zenier
Remplaçants: Audrain, Benoit, Bruno, J.Cantona, Di Méco, Flak, Lévy,
Lorant, Meyrieu, Mura
Buteurs : Diallo et Zénier (8), Brylle (6), A.Martinez et Zanon (5), Audrain
(3), Benoit (2), Anigo, J.Cantona, Di Méco, Flak et Meyrieu (1)
et un but csc du Sochalien Henry. |
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Bell, Brylle, Bruno, Flak, Bonnevay, Zanon, Galtier, Martinez, Benoit,
Audrain, Zenier |
Résumé de la saison |
Toutes les rencontres de l'OM saison 1985/1986 en détail |
1986 va être une année qui reste dans les annales de l'histoire de l'OM.
Car Bernard Tapie a été contacté par Gaston Deffere pour relancer le club
qui a tendance à stagner, mêle si cette saison est moins stressante que
la précédente.
On voit arriver Audrain, Bonnevay, Benoit, Martinez, le danois Brylle et l’étonnant gardien camerounais Joseph-Antoine Bell.
L'équipe propose un jeu séduisant, mais les résultats sont irréguliers,
et une 12e place va conclure cette saison.
C'est en Coupe que les Marseillais vont briller, même s'ils ont bénéficié
d'un tirage plutôt favorable (Montauban, Pont-Saint-Esprit, Blénod, Racing
et Rennes).
L'OM se qualifie pour la Finale alors que l'on apprend que Bernard Tapie
va reprendre le club
Si Tapie n'est pas responsable de la qualification pour la Finale, il sera
quand même au Parc des Princes pour présenter sa future équipe.
Depuis leur victoire en 1941, les Bordelais ont échoué par six fois en
finale de la Coupe de France.
Mais face à Marseille, neuf fois vainqueur du trophée, dont deux aux dépens
de Bordeaux, les coéquipiers d'Alain Giresse vont prouver que l'histoire
n'est pas un éternel recommencement.
Pourtant, Diallo fait des siennes, ouvre la marque sur penalty, tire sur
la barre.
Bell stoppe un penalty de Reinders.
Mais Tigana égalise d'une frappe superbe avant qu'un lob d'anthologie du
capitaine des Girondins, Alain Giresse, anéantisse les espoirs marseillais
à la 120 eme minute de la rencontre. |
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Bernard Tapie prend les renes du club.
Voila ce qu'il disait à ce moment là.
"Je crois savoir pourquoi à Marseille beaucoup ont échoué.
Il y a trois éléments. D'abord, et ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre,
le sport n'est pas une science exacte. S'il l'était, il serait déprimant
et n'aurait aucun intérêt. Il n'existe pas de réponse certaine à donner
en pâture à ceux qui demandent que Marseille soit champion de France.
A Marseille, on veut être le numéro 1. Peut-être nous autorisera-t-on à
être numéro 2 mais l'objectif qu'on nous assignera, ce sera la première
place. |
On pourra faite toute ce qu'on veut et toute ce qu'on peut, il n'est pas
certain qu'on y parvienne. C'est un vrai problème. J'ajoute autre chose
: il y a des endroits où les éléments du microcosme local vous autorisent
plus de délais qu'ailleurs.
Je pense, par exemple, qu'à Nantes on sait se montrer plus patient qu'à
Marseille, où il faut tout, tout de suite.
Il y a, à Marseille, une telle pénétration du football dans toutes les
structures, aussi bien politique, économique, industrielle, sociale que
culturelle, que chaque Marseillais se sent propriétaire de l'OM. C'est
ce qui me surprendra toujours. Quand il y a 30 000 spectateurs au stade,
on compte autant de sélectionneurs." |
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En parlant de sélectionneur, Tapie débauche Hidalgo pour constituer un
staff autour de Michel Hidalgo, débauché de la Direction Technique de la
FFF.
L'aventure peut commencer, elle durera 8 ans |
En championnat, le PSG d'Houiller déploie un jeu vif et spectaculaire.
Le Parc des Princes se régale des passes délivrées par le Yougoslave Safet
Susic, de l'abattage de Luis Fernandez et du réalisme de Dominique Rocheteau. |
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Paris se promène et réalise un sacré exploit : ne pas goûter à la défaite
durant les vingt-six premières journées de championnat (18 victoires et
8 nuls).
Lille, bête noire des Parisiens, interrompt le rêve en l'emportant 2-0
le 22 janvier 1986.
Quatre jours plus tôt, Monaco a donné une leçon aux Bordelais, triomphant
par 9 à 0 avec un quadruplé de Bernard Genghini.
En dépit d'un léger fléchissement en fin de saison, qui voit Nantes fondre
sur lui, le PSG achève les trente-huit journées avec trois points d'avance
sur les Canaris et sept sur Bordeaux. |
Coupe de France
32ème de finale : OM-Montauban 3-2
16ème de finale : Pont Saint Esprit-OM 0-0 puis (match retour) 0-2 (a.p.)
8ème de finale : OM-Blénod 3-0 puis (match retour) 1-1
1/4 de finale : Racing-OM 1-2 puis (match retour) 1-1
1/2 finale : OM-Rennes 1-0 puis (match retour) 1-1
Finale :Bordeaux-OM 2-1 (a.p.)
Buteurs : Audrain, Brylle, Diallo, Francini, Martinez et Zénier (2), Anigo,
Flak et Zanon (1). |
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EQUIPE TYPE
1985/86
4 3 3 |
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Remplaçants |
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