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18 Février 1951 Parc des Princes,
l'OM bat Stade Français 4 à 2 (3 - 1)
Arbitre Mr Maitre 22531 Spectateurs
BUT DARD (13' et 21'), ANDERSSON
(14'), SBORALSKI
(53') JONSSON (29'), ANDRESEN
(54')
OM LIBERATI, RODRIGUEZ, JOHANSSON, SALEM,
HADDAD, SCOTTI, SBORALSKI, EKNER, ANDERSSON,
FLAMION, DARD Entraineur ROESSLER
STADE FRANCAIS TORGERSEN, PASCUAL, GREGOIRE,
DROUET, ROBINO, ARNAUDEAU, DEVAQUEZ, SESIA,
JONSSON, ANDRESEN, BAUCOMONT Entraineur WOLF
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L'équipe de l'OM a largement mérité la victoire
acquise dimanche au Parc des Princes aux
dépens du Stade-Red Star (4-2).
Très supérieure en technique, comprenant
dans ses rangs un nombre élevé de footballeurs
de toute première qualité, composée de façon
plus normale et ahlétiquement établie, la
formation marseillaise s'imposa aux quelsque
22.000 spectateurs présents (recette 4.050.000
francs) et à son adversaire.
Mais le onze phocéen fut loin de reproduire
sur la pelouse d'Auteuil une partie d'un
niveau aussi relevé et aussi attrayante que
le dimanche précédent sur le terraint gras
et glissant du stade niçois. |
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On croyait après les dix premières minutes
du match au cours desquelles les joueurs
parisiens mirent tout leur coeur sur la balance,
que les Méridionaux allaient développer leurs
actions sur un rythme sûr et soutenu.
Qu'ils allaient exposer leurs talents au
nez et à la barbe d'opposants qui paraissaient
de petits garçons à côté d'eux (sauf Arnaudeau
et Jonsson) et que les Stadistes n'auraient
d'autre besogne que celle de couvrir leur
but pour essayer d'enrayer la catastrophe
probable.
Un but (Dard) un autre but (Andersson), et
un troisième (Dard) tous trois joliment amenés
et magnifiquement conclus, ont pu avoir pleinement
comblé les aspirations des joueurs de l'OM. |
Les Marseillais pensaient au match difficile
qu'ils ont à jouer dimanche sur le même terrain
du Parc des Princes contre le Havre pour
la Coupe de France.
t leur façon de faire, sans doute relative
à leur état d'esprit et aux trois buts inscrits
au tableau à leur actif, permit de se rendre
compte que leur défense, qui semblait si
hermétique, n'était pas sans défaut et sujette
à l'affolement quand elle était un peu pressée
ou manoeuvrée par renversement , c'est-à-dire
par passes croisées à travers le terrain.
Jonsson réalisa un but exceptionnel
de qualité en partant vers l'aile droite,
puis en opérant un net redressement vers
le centre.
Et ce fut la mi-temps. |
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A quelle sauce le onze stadiste, instable
hésitant mais courageux, allait-il être mangé
par l'ogre ?
Une mésentente Drouet-Torgessen apporta un
point de plus à Marseille par Sboralsky.
Etait-ce le commencement de la fin ?
Non, Anderssen réduisit la marque à la suite
d'un bel effort.
Quand Grégoire sortit du terrain pur se faire
soigner, Arnaudeau prit son poste d'arrière
central et se mit tout de suite en valeur.
Le demi international fit au moins jeu égal
avec les virtuoses d'en face, Andersson,
que Grégoire, n'avait pu "contrôler"
fut beaucoup moins à son aise |
Et si Arnaudeau sut empêcher l'approche de
son propre but, il n'hésita pas à amorcer
de nombreuses contre-attaques et à soutenir
ses partenaires dont la tâche comme celle
de Devaquez au poste de demi droit, s'avérait
très difficile à remplir.
Avec Arnaudeau, il faut citer Jonsson, puis
Andressen. Les autres stadistes furent seulement
courageux.
Dans le camp marseillais, les joueurs les
plus brillants fuent : Johansson, Scotti,
Ekner, Rodriguez et bien sûr le buteur Andersson. |
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Gunnar Andersson disputait son premier match
à Paris.
Il avait débuté le 17 Décembre au vélodrome
contre Rennes et jouait contre le Stade son
8eme match., y inscrivant son 6eme but.
Il allait réaliser 12 buts pour sa première
saison. |
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