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2 Avril 1956 Stade Vélodrome , l'OM bat Reims 1 à 0 (1 - 0)
Arbitre Mr Lequesne 22773 Spectateurs
BUT MARCEL (37')
OM PREDAL, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, MARCEL, MESAS, DURAND, CONSTANTINO,
SCOTTI, MERCURIO, ANDERSSON Entraineur ROBIN
REIMS JACQUET, ZIMNY, JONQUET, SCHOLLHAMMER, LEBLOND, CICCI, LAMARTINE,
GLOVACKI, KOPA, BLIARD, HIDALGO Entraineur BATTEUX
L'OM et Marcel ont enlevé à Reims ses dernières illusions
Pour son mariage célébré hier, Jean-Jaques Marcel
a ajouté à la liste pourtant impressionante des ses cadeaux
de mariage un nouveau fleuron : la première victoire de l'OM au
stade-vélodrome, depuis que Jean Robin a pris en main la direction
technique du club.
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Non seulement il marqua le but victorieux d'une tête sans réplique,
mais encore domina-t-il pratenaires et adversaires de la tête et
des épaules. Il fit ce qu'il voulut, quand il voulut et comme il
le voulut aussi bien dans le domaine offensif que défensif. On se
prend même à regretter qu'il n'y ait pas de matches internationnaux
pour que Jean-Jacques Marcel exerce sa verve au sein de l'équipe
de France. |
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Ainsi les Rémois champions de France 55 ont-ils perdu, à
Marseille, en ce jour de Pâques, leurs dernières illusions
pour le titre de cette année.
En effet, ils sont maintenant rélégués à 7
points du leader niçois, à la suite de cette nouvelle défaite,
au sujet de laquelle ils peuvent présenter des excuses valables.
En effet, à un quart d'heure du coup d'envoi, Giraudo, après
un ultime essai, déclarait forfait à la suite d'une douleur
persistante dans l'aine. Un malheur ne venant jamais seul, c'est Bliard
qui se blessait dès la troisième minute, à la suite
d'un contact avec J.-Jacques Marcel. Le Rémois ne parvenait pas
à dégager son pied et de distendait les ligaments de la cheville. |
Bliard devait revenir courageusement après un quart d'heure de soins
énergiques, mais il n'était guère d'utilité
pour ses partenaires.Ainsi présentée, la défaite de
Reims ne serait pas dramatique si elle n'entraînait la perte irrémédiable
du titre pour les Champenois. En effet, réduits à dix, les
champions de France en exercice ne furent jamais dominés, tant s'en
faut, exerçant notamment en première mi-temps, une pression
constante sur les buts marseillais, à l'exception du premier quart
d'heure.
Kopa, étroitement surveillé par Mesas, multipliait les passes
aux partenaires, mais aucun de ceux-ci ne semblait inspiré et c'est
encore le revenant Hidalgo qui s'avéra le meilleur des quatre avants |
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Les Marseillais avaient confié le poste d'avant centre au vétéran
Scotti qui s'acquitta de sa tâche dans son style très personnel.
Scotti opéra en effet constamment en retrait et récupéra
toutes les balles qui se présentèrent au centre du terrain.
Il alimenta ainsi ses ailiers et le jeune Durand et Andersson qui s'avérèrent
les plus dangereux avants Marseillais.
Le junior de Marseille réussit quelsques percées et un tir
en fin de partie qui est tout à son honneur, tandis qu'Andersson
tirait deux fois sur le poteau. |
Le match sombra alors dans une certaine médiocrité, chacune
des deux défenses hésitant à se découvrir,
ce qui laissait un espece vide de tout joueur au cente du terrain.
Marseille remportait normalement la victoire sans pour cela avoir convaincu,
tandis que Reims apportait une preuve supplémentaire de son manque
de conviction actuelle.. |
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