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16 Avril 1977 Parc des Princes PSG et OM 1 à 1 (0 - 1)
Arbitre Mr Verbecke 17000 Spectateurs
BUTS FLORES (23') TOKOTO (62')
OM MIGEON, BAULIER, BRACCI, BOUZE, BACONNIER, FERNANDEZ (EMON 61'), MARTINEZ,
ALONSO, ZLATARIC, NOGUES, FLORES Entraineur ZWUNKA
PSG BENSOUSSAN, CENZATTO (MORALY 64'), NOVI, PILORGET, LOKOLI, PIASECKI,
LAPOSTE, DAHLEB, MESSAOUD, TOKOTO, BRISSON (JUSTIER 46') Entraineur VASOVIC
Paris S.-G. et Marseille se présentaient samedi soir à un carrefour. Les Parisiens, sortis de la Coupe, éloignés de l'U.E.F.A., ramenés sur terre après avoir nourri de grands projets rencontraient l'O.M. meurtri depuis le début de saison, balayé sur quelques terrains du pays mais remontant la pente à l'annonce de Skoblar se posant dans le fauteuil directorial. |
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Entre une équipe en décélération et une autre qui pousse son régime, le
débat ne dépassa jamais la vitesse du son. Il marqua définitivement la
vanité des efforts parisiens pour la saison 1976-1977 en ce qui concerne
l'accès au podium européen. Vasovic et ses hommes ont laissé échapper la dernière petite chance qu'il
leur restait, samedi soir.
Par contre Marseille n'a pas laissé passer l'occasion de s'en sortir, les
résultats de ses rivaux en vue de la descente, si l'on peut dire, venant
enjoliver le point pris au Parc.
Exception faite de quelques éclairs dus à Dahleb, de l'indécision du résultat
et surtout de la clairvoyance et du raffinement d'Alonso, ce fut le match
morose, dans un Parc au quart plein, se protégeant d'un vent frisquet. |
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Cette morosité d'un soir symbolise d'assez près celle qui s'exprime relativement
au destin des clubs représentatifs des deux plus grandes villes de France.
On n'aura pas le coeur ici de tirer sur un Paris S.-G. qui a offert cette
saison ses premières fleurs. Il y a trois semainesncore, avant l'échec
de Nantes et l'élimination en Coupe il cavalait vers sa consécration ;
aujourd'hui, on le plaint de son inconstance et du malheur qui l'accable
avec la démission de son entraîneur même s'il y a dans le comportement
de Vasovic et du club tout entier une part de réalisme et de moralité réunies.
il s'entassait souvent 40.000 spectateurs à l'hiver quand Dahleb et les
siens faisaient se lever un grand espoir. |
Ils étaient à peine 20.000 samedi soir. Combien seront-ils en toute fin
de saison pour des matches ans objectif à proposer. Nous croyons cependant
comme Vasovic, comme Hechter, comme Novi et beaucoup de joueurs que Paris
n'a pas complètement perdu son temps cette saison. Le club a monté d'un cran, l'équipe aussi qu'il reste encore à mûrir tactiquement
et surtout moralement. Paris S.-G. n'a pas semé en vain.
L'O.M. , au contraire de son juvénile rival, a connu des moissons d'importance,
engrangé un palmarès qui attire le respect mais aussi des crises et des
scandales qui suscitent l'imitation.
Le voici sur le point une fois encore d'assainir sa situation en faisant
appel à un ancien joueur, un pro du métier qui a aussi réussi "dans
les affaires ". |
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Cependant, la gestion de l'O.M. les intrigues qui s'y nouent, la prise
en charge de cette fatalité qui semble le conduire inexorablement du plus
haut sommet aux eaux les plus basses, réclame une intelligence et un caractère
complets. |
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L'impact de Skoblar est demeuré intact à Mareille, ce qui lui vaut ajourd'hui
de s'installer à l'unanimité. Mais c'est bientôt le dirigeant qui devra
face et non plus l'attaquant superbe. Dans un environnement qu'il connaît,
le Yougoslave va devoir structurer le plus tôt possible son action et surtout
s'entourer d'adjoints efficaces.
Entre Paris qui, petit à petit, se construit et l'O.M. qui cherche sans
cesse à ne pas se détruire les points de jonction apparaissent donc plus
d'une fois sur le terrain et en dehors de celui-ci. |
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