OM Olympique de Marseille

OM - PSG, Toute une histoire

OM - PSG, c'est toute une histoire!

OMPSG, PSGOM, ce sigle de 5 lettres a toujours engendré les passions.
La rivalité historique des deux villes s’appuie sur une réalité incontournable, Paris est la capitale et même les cotes sur William Hill pourrait vous le dire.
Comme le dit l’écrivain et historien Pierre Echinard:
"Pendant 25 siècles, Marseille n’a eu besoin de personne. Elle avait de l’argent grâce à son commerce maritime et se comportait comme une petite république italienne. Depuis cinquante ans, elle est obligée de se sentir vraiment dépendante d’un pouvoir central ... Et ça, ça ne passe pas".

Et quand César demande à Monsieur Brun qui revient de Paris:
"Vous n'avez pas vu Landolfi?".
C'est une manière de transformer Paris en quartier de Marseille où tout le monde se connait.
Bon, mais malgré tout, on ne va pas en faire un fromage, surtout quand il s'agit de football..
Au delà des passions, revenons un peu sur l’histoire de ces Paris Marseille.
N'oublions pas que deux Marseillais furent à l’origine de la montée en Première Division des Parisiens.
On va avoir l’occasion d'y revenir.De plus, il faut savoir que si l’OM fut créé en 1899, (117 ans déjà), le PSG n’existe que depuis 1970 et que d’autres rivaux de la capitale (Racing, Club Français, Stade Français, Red Star...) furent opposés aux Olympiens dans l’ancien Parc des Princes, à Saint-Ouen, à Colombes et même à Buffalo.
On vit même une finale de Coupe de France entre l'OM et le Racing le 5 Mai 1940, remportée par les Parisiens, une semaine avant l'invasion de la France par l'Allemagne.
Comme quoi, il faut toujours relativiser, on trouve toujours plus grave que quelques incidents.
En 1970, le Paris Football Club fut créé à l’initiative de la Ligue qui voulait un club pour le futur Parc des Princes qui va voir le jour en 1972.
En effet, le Racing et le Stade Français ont disparu du professionnalisme et le Red Star est trop marqué comme club de la banlieue rouge.
Mais ce club artificiel doit fusionner avec Saint Germain qui joue en CFA (et que l’OM a éliminé en Coupe en 1969) pour récupérer la structure amateur et les équipes de jeunes.
Le protocole de fusion est signé le 10 juin 1970.

Immédiatement, le club monte en D1 avec Jean Djorkaeff comme capitaine, lui qui vient juste de quitter l'OM.
Mais suite à des pressions de la mairie de Paris qui refuse de subventionner un « club banlieusard », le club est scindé en deux en mai 1972. La section professionnelle passe sous les couleurs (orange) du Paris FC et reste en D1, tandis que les amateurs du PSG sont relégués en CFA.
Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans. Mais surprise, le PFC redescend en 1974, l’année où le PSG qui a été repris par Daniel Hechter (qui vient juste de sortir un livre racontant son aventure Parisienne) remonte en Première Division. Le hasard du destin. Le PSG est donc le seul club a être monté deux fois en Première Division sans jamais être redescendu.
On pourrait dire deux naissances et pas d'enterrement.
La deuxième montée se fait avec une équipe entraînée par Just Fontaine et qui joue un football spectaculaire avec deux authentiques Marseillais formés à l’OM, Jean-Louis Leonetti et le regretté Jean-Pierre Dogliani.
Et c’est ce dernier qui trompe Jean-Paul Escale, alors gardien de Valenciennes, sur un but controversé lors du barrage pour la montée.
Le PSG est vraiment né sous le signe d'anciens Olympiens avec une engueulade à la Pagnol entre les Jean(s) du Sud, Jean-Paul, Jean-Louis et Jean-Pierre sur la validité du but.
L'année suivante, l'OM de Paulo Cesar et Jairzinho joue un quart de finale retour au Parc après un nul 2 à 2 au Vélodrome.

Incidents, défaite 2 à 0, Jair est suspendu alors qu'il n'est pas forcément le coupable.
Une rivalité va naître.

L'OM descendra en D2 en 1980, adieu veaux, vaches,cochons...

Du coup, , Marseillais et Parisiens ne vont pas boxer dans la même catégorie, même si les minots sont opposés au PSG de Fernandez en 1982
L'OM va grandir avec l'aventure Tapie et la Champion's League.

On verra des affrontements Ginola/ Di Méco presque au delà de la limite...

Mais les deux clubs vont croiser leur destin, pas toujours en même temps, et ils se retrouveront en finale en 2006, il y a dix ans et un succès Parisiens sur le fil du rasoir (ci-contre Ribéry en pleine ascension dans sa carrière).

OM - PSG, PSG - OM, en terme de budget, y a pas photo, mais sur le terrain...on peut toujours rêver!