Jules Zvunka a été un grand joueur de l'OM, un grand capitaine et un Grand Entraineur.
Il a été non seulement par la taille mais aussi par le talent.
Pour lui, un match n'était jamais perdu et il se battait jusqu'au bout,
encourageant ses coéquipiers de la voix, mais aussi par son exemple. |
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Il joua en 1972 le nez cassé avec un masque de cuir, et fut tout au long
de sa carrière un exemple pour tous les jeunes de l'OM.
Passé entraineur, il gagna la Coupe de France.
On fit également appel à lui à 2 autres reprises, et à chaque fois il réussit
à sauver l'OM de la dégringolade. |
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Aujourd'hui, Jules est membre de l'Amicale des Anciens joueurs de l'OM
et il porte un regard sur son club bien-aimé, qui est pour lui une seconde
famille.
Lorrain de naissance mais Marseillais de coeur et d'adoption, il a bien
mérité la reconnaissance éternelle du peuple Olympien.
Encore Merci pour tout Jules.
Les paroles de Jules ont été enregistré pour l'agenda de l'Amicale desAnciens
Joueurs de l'OM.
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Jules Zvunka Septembre 2005 pour OM4ever
"Les temps changent, lors du premier match OM/BORDEAUX, je me suis
dis que PIRONTI et notre regretté Mario ZATELLI aurait été surpris de nous
voir jouer tout en blanc, eux les "anciens de l'OM" précurseur
du "Droit au but" et de la tenue "Blanc et bleu".
Quand j'étais jeune, sous les couleurs Grenat du FC METZ, pour moi la ligne
bleue était celle de la Moselle.
En effet, Lorrain d'origine Hongroise, le jeu m'a donné un destin Phocéen
en 1966 quand il s'agissait de rebâtir une nouvelle équipe.
Je suis comme vous, je n'aime pas trop raconter ma vie en public, il n'empêche
qu'on est touché par les gens qui vous tirent par la manche et qui se souviennent
!"
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"Pour cela, Marseille est ce qui se fait de mieux. Du côté du Vélodrome,
le foot parlé surpasse tout le temps le foot joué.
Bref on m'a naturalisé Marseillais et il y a toujours une ligne bleue quand
j'ouvre mes volets, c'est celle de la méditerranée.
En même temps j'ai l'impression de parler d'une autre époque, quand il
n'y avait pas d'agents, pas de clubs, de supporters, pas de ligue des Champions.
Quand on évaluait le nombre de spectateurs, celui-ci variait de 70 000
contre St- Etienne ou contre l'Ajax à 474 contre Forbach, où curieusement
tous les Olympiens prétendent avoir été présents."
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"Souvenirs, souvenirs, les temps passent.
En vieillissant je vous revois tous !
- vous mes présidents : LECLERC - MERIC
- vous mes entraîneurs : DOMERGUE - ZATELLI
- vous mes partenaires
- vous les joueurs que j'ai encadré par 3 fois sur le terrain.
Nous n'étions pas considéré comme des stars, mais les gens nous aimaient
à la folie.
Quelle chance nous avons eu de brinquebaler les coupes et les médailles
de bistrots en restos, de cafés chics en brasseries populaires." |
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Le foot est un truc extraordinaire, une passion, une folie, à Marseille
mille fois plus qu'ailleurs, bien sur.
Ici rien ne marche comme dans les autres villes , à la place des montagnes
Russes on devrait dire, montagnes Marseillaises.
On a beau y faire, ce sera toujours comme ça, je n'ai rien contre, c'est
la vie.
On aime la vie et l'OM à la folie où on n'aime pas.
Et là je suis heureux de remercier les anciens
Sans eux et leurs sollicitations amicales, aurais-je pu garder le contact
avec vous, aurais-je eu le bonheur de garder mes deux pieds dans le foot
et dans notre passion "OM". |
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