OM Olympique de Marseille

OM - Olympiakos 2 - 1 un peu tiré par les cheveux...de Payet

OM - Olympiakos 2 - 1 (0 - 1)
Stade Vélodrome
Arbitre Jesus Gil Manzano

ButsCamara (32e) Payet (55e, sp, 74e, sp)

OM : Mandanda -Sakai - Alvaro - Caleta-Car - Amavi - Rongier puis P.Gueye 85e - B.Kamara - Thauvin puis M.Ake 90e - Cuisance puis Sanson 56e - Payet Benedetto puis Germain 46e

Olympiakos :José Sa - Rafinha - R.Semedo - P.A.Cissé - Holebas - M'Vila puis Masouras 76e - M.Camara - Bouchalakis - Vrousai puis Soudani 90e - El Arabi - Fortounis puis Kamano 46e

Le sursaut d’orgueil était attendu... et il est arrivé par la grace de deux penalties de Payet, qui arborait une nouvelle superbe coupe de cheveux.

Après 13 défaites d’affilée, record de la compétition, l’OM s’est enfin imposé en Ligue des champions contre l’Olympiakos (2-1), ce mardi soir.

La qualification pour la Ligue Europa est toujours possible, à condition de faire mieux que les Grecs lors de la dernière journée, mais à Manchester, faudra pas mollir!!!

Dans la course à la 3e place qualificative pour la consolante, la différence particulière reste favorable aux Grecs.

Cela signifie que pour passer, les Marseillais devront la semaine prochaine faire mieux sur la pelouse de Manchester City que l’Olympiakos face à Porto.
Après un succès plutôt convaincant samedi contre Nantes (3-1), on a longtemps semblé en souffrance et on était mené 1-0 à la pause, sur une belle frappe en lucarne de Camara (33e)

Le trio Payet-Thauvin-Benedetto n'était pas au niveau Européen, même si Payet et ses dreadlocks tentait un coup du foulard tandis que Thauvin multipliait les mauvais choix et que Benedetto n'était pas très tranchant.

Deux frappes de Rongier (25e et 30e) et puis c'est tout, et l’entrée de Germain après le repos, à la place de Benedetto, n’a d’abord rien changé.

Mais il a bien remisé sur Thauvin qui s'est fait attrapé la cheville, et Payet a marqué son premier penalty de la soirée (55e). Un but enfin en Champion's League, on croyait rêver!
Payet avait raté à Porto dans le même exercice, et ce coup-ci, il allait en mettre un second 20 minutes plus tard.
C'est vrai qu'avec ses Dreadlocks, il était physiquement plus sympa qu'avec son chignon à Porto qui lui faisait une drôle de tête, c'est peut-être ça la réussite sur les pénos..

Bon, personnellement, je préfèrais les coupes de cheveux de Chris Waddle et de Didier Drogba....
ça avait quand même de la gueule, et puis quel talent !!!!

Mais revenons au match, sur une lourde frappe de Rongier, Rafinha s’est protégé le visage du coude et l’arbitre a sifflé coup franc, puis penalty (Merci la VAR).
Rafinha avait les talons sur la ligne de la surface de réparation, à quelques centimètres près..

Villas-Boas:

« On a joué une première mi-temps plutôt équilibrée, comme en Grèce à l'aller.
On a eu un coup dur avec le but de Camara parce qu'on était bien dans le match, on maîtrisait la possession. On a gagné plus de profondeur avec la rentrée de Sanson à la place de Cuisance.
On a démontré du caractère en deuxième mi-temps.
C'est un soulagement pour tout le monde, on a mis ces deux buts, malheureusement pas le troisième qui nous aurait permisde dépasser l'Olympiakos. Ça donne de l'importance au match à City.
On ne peut rien faire sur le passé mais il fallait arrêter la série de 13 défaites en C1.
On a pris beaucoup de leçons dans cette Ligue des champions, on a été mauvais sur les quatre premiers matches, on n'a pas eu de chance aussi.
Cette victoire, c'est important pour le groupe, pour la confiance.»
«J'en discutais avec Pedro Martin, c'est très important de gagner tout de suite dans cette compétition. Pour une minute, pour des petits détails, on n'a pas réussi à ramener ce point de Grèce.
C'est le passé. Il faudra jouer à fond ce dernier match et espérer que Porto nous donne un coup de main.


(Il n y a pas eu de 3e but qui aurait permis de passer devant l’Olympiakos au classement.
A voir Mandanda, dans les dernières minutes gagner du temps, on se posait la question sur l'attitude olympienne.)

Oui, les joueurs étaient au courant qu'il fallait un but de plus, mais on ne peut pas tout leur demander en même temps.
Olympiakos avait besoin d'un point seulement, ils ont poussé vers l'avant. Dans les dernières minutes, on a laissé les chances pour le dernier match.
C'était soit l'un soit l'autre. J'ai pensé à ne pas casser le jeu en deux. Le plus important pour nous c'était la victoire, et sortir de cette série»


On va faire avec.