OM Olympique de Marseille

Feyenoord - OM 3 - 2

FEYENOORD - OM 3 - 2 ( 2-2) -
Stade : De Kuip Spectateurs : 45.992
Arbitre : Michael Oliver

Buts : C. Dessers (18e) L. Sinisterra (20e) C. Dessers (46e) C. Dieng (28e) Gerson (40e)

FEYENOORD ROT. : O. Marciano - G. Trauner, M. Senesi - L. Geertruida, T. Malacia - F. Aursnes, O. Kökçü (J. Hendrix, 82e) - G. Til (M. Pedersen, 89e) - R. Nelson (B. Linssen, 65e), L. Sinisterra - C. Dessers (A. Jahanbakhsh, 82e)

OM : S. Mandanda - W. Saliba (Pol Lirola, 85e), D. Caleta-Car (A. Harit, 69e) - V. Rongier, Luan Peres - M. Guendouzi, B. Kamara, Gerson - C. Bakambu (P. Gueye, 46e), D. Payet, C. Dieng (A. Milik, 85e) -
Défaite 3-2 au stade De Kuip, en demi-finale aller de Ligue Europa Conférence, mais celà aurait pu être pire.


Dans une ambiance de folie, Feyenoord et l’OM ont produit une rencontre pleine de rebondissement, marquée par des erreurs individuelles rares à ce niveu.


Au début, les deux défenses se font des cadeaux mutuels, en jouant à la ba-balle..
L'OM se crée des occasions d’ouvrir le score en contre, mais Bamba Dieng manque son un contre un face au gardien par deux fois (8’et 14’).

Et Feyenoord ne manque pas l’occasion de son côté d’ouvrir le score, et de faire le break en l’espace de deux minutes, grâce à Dessers (18’), puis Sinisterra (20') sur une frappe déviée par Rongier.
Mais, les Marseillais ne se résignaient pas et reviennent au score avant la pause.

D’abord par Dieng, d’une superbe frappe tendue puis, grâce à Gerson qui prolonge un centre/tir de Guendouzi mal repoussé (40’).

Mais, dès le retour des vestiaires, sur l’engagement marseillais, le ballon repasse par l’arrière et Caleta-Car fait une belle cagade vers son gardien.
Dessers intercepte et trompe Mandanda, et l’OM repasse derrière au tableau d’affichage.
Le score n’allait plus évoluer, grâce notamment à de bons arrêts de Mandanda qui pour sa 100e sauvait à deux reprises les siens, et Macarino qui déviait de justesse une superbe frappe de Payet (90’).
Tout est possible pour le retour dans une semaine, le jeudi 5 mai au Vélodrome.

But de Dieng
Jorge Sampaoli
«On a d'abord subi la pression d'une équipe qui est toujours insistante de ce point de vue-là. On n'a pas été surpris, mais on a quand même été soumis au harcèlement de Feyenoord, et sans arriver à aller vraiment dans le camp adverse.
En première période, le jeu a été dicté par l'adversaire, c'était ce qu'il souhaitait.
En seconde, mon équipe a repris le contrôle, sans pouvoir égaliser sur ce match, qui s'est donc décidé sur une erreur non provoquée, juste après la pause.
Je crois qu'en première période, on a joué comme les adversaires le voulaient. En seconde, on a contrôlé les actions, on a mieux joué dans le camp adverse.
On a eu quelques occasions pour égaliser. Il faudra jouer comme ça au Vélodrome pour soumettre l'adversaire, sinon, nos possibilités seront limitées.
Cette rencontre va laisser des traces, parce que ça a été un match très disputé, engagé, et on rejoue dimanche une rencontre très importante contre Lyon.
Et on enchaîne par la revanche contre Feyenoord...
Je suis persuadé que cela a été une grande usure physique pour les deux formations, tant la rencontre a été intense.
»