OM - Lens 2 - 1 (1 - 1)
Arbitre : M. Varela.52805 Spectateurs
Buts Nkoulou (10'), Thauvin (60'). Lens : Guillaume (31').
OM : Mandanda - Lemina, Nkoulou, Fanni, Mendy - Romao, Imbula - Ayew, Payet
puis Aloe 68e, Thauvin puis Andonian 80e- Gignac. Entraîneur : Marcelo
Bielsa.
Lens : Belon - Cavaré, Landre, Kantari, Baal - Cyprien puis El Jadeyahoui 79e, Le Moigne puis Gbamin, 34e, Valdivia, Bourigeaud puis Touzhgar 70e- Guillaume, Chavarria. Entraîneur : Antoine Kombouaré. |
|
Le rapport de force, déséquilibré au coup d'envoi entre des Lensois inexpérimentés - à l'image de leur gardien Valentin Belon, 19 ans, deuxième apparition en L1 - était censée ne pas laisser place au suspens. Encore plus après l'ouverture du score précoce de Nkoulou, d'une tête plongeante au coeur de la défense nordiste après un corner fuyant de Thauvin (1-0, 10e). Mais passé sa bonne entame, l'OM s'est reposé, un peu trop sur son avance et Lens, au courage est revenu dans le match. Après un tir à mi-distance de Le Moigne boxé par Mandanda (18e), Guillaume a égalisé après un contre favorable arraché par l'excellent Chavarria (1-1, 31e).
|
Dès lors, la partie a tourné et l'OM, qui s'est presque retrouvé à jouer le contre chez lui, a profité des espaces pour venir se montrer menaçant, comme sur ce tir d'Ayew sorti par Belon (28e). Si l'on y ajoute une autre perte de balle a été mal exploitée par Chavarria (30e) et une reprise de Cyprien hors-cadre (49e), on pourrait presque considérer qu'à ce moment là c'est Lens qui méritait de faire la course en tête. Mais heureusement pour lui, l'OM peut s'appuyer sur ses hommes forts.
|
Son trio d'attaque d'abord, décisif sur le but de la victoire signé Thauvin après un bon décalage de Payet et une passe décisive de Gignac (2-1, 60e). Mandanda ensuite, qui a sorti un arrêt décisif au bout du temps additionnel devant Touzghar (90e). Nerveux, les Phocéens devront donc méditer leur dernière demi-heure ô combien pénible, illustrée par l'exclusion de Romao (75e) pour deux fautes d'antijeu. Le Togolais manquera, comme Morel et Ayew, le choc face à Paris. Quant à Lens, pas payé de son match héroïque, les enseignements positifs sont nombreux, même si la saison s'annonce longue et tortueuse. |
|
|