OM Olympique de Marseille

OM PSG 2 - 3
OM - PSG 2 - 3 (2 - 1)

65148 spectateurs Arbitre Mr Buquet
Buts. Marseille : Gignac (30’, 43’) ; Paris : Matuidi (35’), Marquinhos (49’), Morel (51’, csc).

OM : Mandanda (cap) - Romao, Fanni, Morel - Dja Djédjé, Lemina, Mendy - Thauvin (Ocampos, 63’), Payet, Ayew (Alessandrini, 72’) - Gignac (Batshuayi, 71’).

PSG : Sirigu - Marquinhos, Thiago Silva (cap), David Luiz (van der Wiel, 34’), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Cavani (Lavezzi, 59’), Ibrahimovic, Pastore (Rabiot, 82’).
Ce " clasico " qui a fini par offrir la victoire au PSG (2-3), pourra lui aussi entrer dans l'histoire.

Il n'aura pas eu l'intensité émotionnelle de celui de 1993 ou de 1989, mais sur la qualité du jeu, il fait partie des meilleurs crus.

Le nouveau Vélodrome attendait ça depuis sa nouvelle configuration.
Et il n’est pas passé à côté du rendez-vous. Dans un tifo habillant ses quatre flancs, l’écrin phocéen, rempli de 65 000 supporters, a offert un spectacle de lumière.

Intensité, ambiance, occasions à n'en plus finir, rebondissements : il y avait tout dans ce match, même un penalty non sifflé pour l'OM, un habitude un peu trop récurente..
Mais comme souvent, à la fin, et depuis un certain nombre d'années, c'est Paris qui gagne.
L'OM n'a pas démérité mais le PSG, lancé dans un sprint final de tous les dangers, n'a pas tremblé.
De quoi reprendre la tête de la Ligue 1 et distancer Lyon (de 2 pts) et surtout l'OM (de 5 pts). Retour sur l'un des plus beaux épisodes de la saison de Ligue 1.

En début de match, c'est l'OM qui imprime le rythme. Alors que les supporters du Vélodrome, en déployant un majestueux "tifo ", avait déjà donné le ton, sur le terrain, les Marseillais imposent un pressing intense. Pourtant, progressivement, les Parisiens prennent le contrôle du ballon grâce à leur maitrise technique. Verratti lance Pastore qui manque de peu le cadre (11e) alors que Cavani manque de puissance dans sa reprise (18e). Les Phocéens souffrent, semblent acculés mais ils ne manquent pas de ressources. Payet - très précieux pour le jeu offensif marseillais - centre pour Gignac qui s'impose dans les airs et trompe Sirigu dans les airs (1-0, 30e).
Et là, tout s'emballe. David Luiz doit quitter les siens après avoir ressenti une douleur à la cuisse (33e). Deux minutes plus tard, Matuidi élimine Dja Djedje par un contrôle intérieur et trompe Mandanda d'une frappe limpide (35e).

Pas de quoi démobiliser les Phocéens : juste avant la pause, Gignac d'une frappe croisée s'offre un doublé (2-1, 43e). Dans le temps additionnel, Sirigu doit même se détendre pour l'empêcher de marquer un troisième but.

A la reprise du jeu, le PSG accélère, joue plus haut et ne perd pas de temps pour se faire menaçant. La réponse parisienne, cinglante, se fait en deux temps : Marquinhos profite d'un cafouillage dans la surface pour tromper Mandanda (2-2, 49e) avant que Zlatan presse Morel à marquer contre son camp (2-3, 51e).
La seconde mi-temps est totalement débridée et les offensives se multiplient, des deux côtés : Matuidi (61e), Ocampos (64e), Pastore (69e).

Les Parisiens bénéficient de l’indulgence de M. Buquet, oubliant de siffler une main dans la surface.
Une erreur d’arbitrage de plus contre l’OM, après le but non accordé contre Lyon.

Mandanda est décisif, notamment sur une frappe de Zlatan à bout portant (84e). En fin de match, Thiago Motta quitte les siens, souffrant lui aussi de la cuisse (90e).
Le PSG reprend donc la tête du championnat avec un point d'avance sur Lyon (2ème) et désormais 5 points sur l'OM (3ème). Mais les blessures de David Luiz et Thiago Motta vont forcément compliquer la tâche des Parisiens.
Les Marseillais, eux, se déplaceront à Bordeaux pour leur prochain match, dimanche prochain.