Crédit Photos OM.net |
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Lille OM 1 - 3( 1 - 0)
17305 spectateurs Arbitre Mr Piccirillo
But Cabaye 26e, Rémy 51e, Lucho 70e, Rémy 80e
Lille Landreau - Debuchy, Rami, Chedjou, Beria- Balmont puis Obraniak 74e,
Cabaye puis Gueye 83e, Mavuba,- Gervinho, Sow, Hazard puis Lying 83e
OM - Mandanda - Azpilicueta puis Abriel 74e, Diawara, M'Bia, Heinze -Lucho,
Kabore, A. Ayew puis Cheyrou 66e- Rémy, Gignac puis Brandao 89e, Valbuena |
Cette semaine, Rudi Garcia rappelait les ambitions mesurées de son équipe.
"Le potentiel, c'est une chose mais après il y a les chiffres",
disait-il.
Effectivement, le LOSC a manqué après Lyon son rendez-vous avec l'OM en
s'inclinant sur le même score 3 à 1, au terme d'un match qu'il semblait
pourtant maîtriser en première période.
Face au champion en titre, les Nordistes ont pris l'eau en seconde mi-temps.
Pour les Marseillais, ce succès, le deuxième seulement en sept matches
de Ligue 1 à l'extérieur, regonfle le moral des troupes après deux dernières
prestations décevantes, en championnat devant Nancy (1-0) et en C1 contre
Zilina (1-0), au Vélodrome.
Avec 18 points, l'équipe de Didier Deschamps, ballotée en première mi-temps,
a réussi une grosse seconde période, et se trouve à un point de Rennes,
le leader qu'il reçoit la semaine prochaine. |
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Pourtant, les Marseillais peuvent remercier Steve Mandanda.
Au Stadium Nord, où le LOSC subit sa première défaite en dix matches, le
gardien olympien a sans doute évité à son équipe un résultat beaucoup moins
favorable. Il aura passé une grande partie de la soirée à repousser les
occasions des deux Nordistes les plus en forme, Yohan Cabaye (2e, 57e)
et Eden Hazard (22e, 41e). Les deux étaient malgré tout à l'origine de
l'ouverture du score, le premier reprenant du plat du pied un centre du
second mal repoussé par Mbia (26e, 1-0). Adil Rami, qui avait parié cette
semaine qu'il trouverait prochainement le chemin des filets, manquait même
de tenir sa promesse sur un coup franc puissant dans l'axe, un nouvelle
fois capté par le portier international (45e). |
"J'étais content de revenir aux vestiaires avec un seul but de retard",
a même avoué Didier Deschamps, conscient du non-match de ses hommes dans
le premier acte.
L'OM balloté comme jamais rentre au vestiaire sans avoir rien montré.
Au retour des vestiaires, les Marseillais ont changé de braquet.
C'est d'ailleurs suite à une nouvelle parade de Mandanda, face à Gervinho,(52e),
qu'est venue la réaction olympienne.
Dans la continuité de l'action, Valbuena lançait côté droit Rémy, qui faisait
trembler les filets lillois (53e, 1-1). |
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Preuve que les deux peuvent parfaitement cohabiter. L'ancien Niçois s'offrait
même un doublé de la tête pour tuer le suspense en fin de match (81e, 1-3).
Entre-temps, Lucho, jusque-là discret, avait donné à l'OM un avantage que
Landreau s'était efforcé de retarder face à Gignac (50e, 52e). Les seuls
coups d'éclat de l'ancien Toulousain.
Pour Marseille, tout n'est donc pas encore parfait, mais le champion de
France en titre est sur la bonne voie avant une série de matches à gros
enjeux qui les verra affronter Guingamp en Coupe de la Ligue, Rennes, Zilina
en C1 et le PSG. |
On en saura plus après cette série de matches mais dimanche, l'OM a passé
la vitesse supérieure et pointe désormais à la deuxième place du Championnat.
Avec 18 points, l'OM est à un point de Rennes qui vient au Vélodrome la
semaine prochaine.
Encore un effort et l'OM sera premier.
Steve Mandanda a sauvé la situation dans les moments difficiles.
Gros match, capitaine! |
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Didier Deschamps:
"On a été tellement fantomatiques en première période qu'il était
difficile de faire pire. On avait de meilleures intentions en seconde période.
Je me doutais un peu, pour avoir vu Lille sur les derniers matches, qu'ils
allaient baisser de pied en seconde période mais en jouant l'Europa League,
ça leur fait des matches tous les trois ou quatre jours, c'est dur. Avec
un peu plus de simplicité et d'agressivité aussi dans la trasmission du
ballon, on a réussi à faire des enchaînements. En première période, on
faisait trois fois le tour du ballon avant de le donner et quand on le
donnait, c'était une cacahuète. On arrivait pas à faire deux passes et
Lille nous a mis sous pression. J'étais heureux d'entrer au vestiaire avec
un seul but d'écart.On prend une position plus conforme avec nos possibilités". |
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