Crédit Photos OM.net |
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PSG OM 2 - 1 (2 - 1)
Parc des Princes
Arbitre Mr Lannoy
But Erding 9e, Hoarau 19e, Lucho 23e
OM - Mandanda - Azpilicueta,Diawara, Heinze, Taiwo - Lucho,
Kaboré puis Abriel 46e, Cheyrou - Rémy puis Brandao 78e, Gignac,
Valbuena puis Ayew 75e
PSG - Edel - Jallet, Armand, Sakho, Tiéné - Giuly puis Bodmer 68e, Chantome,
Makélélé, Néné - Erding puis Luyindula68e, Hoarau -
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Rassurés par un bloc défensif cohérent, les quatre joueurs offensifs du
PSG ont brouillé pas mal de pistes dans la défense phocéenne, dont le côté
droit (Diawara - Azpilucueta) symbolisa à lui seul les approximations marseillaises
du jour.
Il a fallu seulement huit minutes à Erding pour inscrire son troisième
but de la saison, à la reprise d'une frappe de Nenê repoussée par Mandanda
(9e, 1-0).
Nenê était encore dans le coup sur le second but parisien, auteur d'un
superbe relais avec Hoarau (19e, 2-0).
Le Réunionais s'est présenté face à Mandanda comme son équipe jouait :
lancé, en avançant, déterminé à mordre dans la pelouse détrempée qui servait
de cadre à ce Clasico. |
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Quand Lucho Gonzalez a réduit le score à la 23e minute, après une percée
de Gignac à droite (2-1), le Parc a cru pouvoir assister à un match débridé,
pourquoi pas historique, dans la lignée du 5-5 de Lyon-Marseille la saison
dernière.
Il y avait tout : beaucoup d'espaces entre les lignes et de liberté de
jouer, aucune frilosité dans l'approche du jeu, une ambiance électrique
et de l'erreur dans l'air.
Sur deux des trois buts, les deux gardiens, Mandanda et Edel, étaient impliqués
par un ballon relâché |
A la demi-heure de jeu, on nota beaucoup de frictions (le coude de Chantôme
sur Valbuena), de contestations et une simulation assez grossière (Chantôme
encore).
Si les échanges furent moins fluides après le repos, et les occasions plus
rares, le spectacle aura au moins été haletant jusqu'au bout du bout, et
une dernière occasion à bout portant de Gignac, stoppée du bout des gants
par Edel.
Cela faisait six ans jour pour jour que le PSG n'avait pas gagné le Clasico
devant ses supporters (2-1).
Pour l'OM, c'est une occasion de rater de prendre la tête. |
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