OM Olympique de Marseille

Atalanta Bergame - OM 3 - 0

Atalanta Bergame - OM 3 - 0(1 - 0)
LIGUE EUROPA -


Stade : Gewiss Stadium, Bergame - 23800 Spectateurs
Arbitre : Jesus Gil Manzano, Espagne
Buts : A. Lookman (30e) M. Ruggeri (52e) E. Toure (90+5e)

ATALANTA : J. Musso - B. Djimsiti, I. Hien, M. de Roon - Ederson (G. Scalvini, 55e), T. Koopmeiners - D. Zappacosta (H. Hateboer, 76e), M. Ruggeri - C. De Ketelaere (M. Pasalic, 61e), A. Lookman (E. Toure, 76e) - G. Scamacca (A. Miranchuk, 55e)
OM : P. López - C. Mbemba (I. Sarr, 59e), S. Gigot, L. Balerdi - G. Kondogbia, J. Veretout - J. Clauss (F. Moumbagna, 72e), Q. Merlin (Luis Henrique, 72e) - I. Ndiaye (A. Ounahi, 59e), A. Harit (J. Correa, 84e) - P. Aubameyang -
Nettement supérieure, l’Atalanta Bergame n’a pas fait de sentiment face à l’OM (3-0) et s’est qualifié, ce jeudi, pour la finale de la Ligue Europa. Les Italiens ont asphyxié les intentions phocéennes et réduit les hommes de Jean-Louis Gasset au silence. Le rêve prend fin pour les Phocéens, impuissants.
L’Atalanta Bergame n’a à vrai dire pas laissé la moindre chance aux Phocéens. En pressant systématiquement le porteur du ballon et en quadrillant chaque centimètre carré du terrain, les Bergamasque ont construit leur qualification avec la manière. Après avoir heurté le poteau (7') et la barre transversale (24'), la différence s’est faite sur une frappe déviée d’Ademola Lookman (1-0, 30').
Encore en vie à la pause, presque par miracle, l’OM a pour autant très vite replongé dans la foulée. S’ils peuvent regretter le lob imprécis d’Iliman Ndiaye au retour des vestiaires (50'), la punition est intervenue deux minutes plus tard. En envoyant une lourde frappe dans la lucarne de Pau Lopez, Mattéo Ruggeri a mis un coup derrière la tête aux Marseillais (2-0, 52') avant qu’El Bilal Touré, entré en cours, ne parachève le succès de l’Atalanta dans le temps additionnel (3-1, 90'+4).
Jean Louis Gasset
«C'est une grande déception et une incompréhension. A une semaine d'intervalle, on est capable, comme beaucoup de fois, de montrer deux visages.
Et ce (jeudi) soir, on n'avait pas l'agressivité, ils nous ont dominés, ils ont gagné tous les duels, il la voulait plus que nous. C'est souvent à l'extérieur que ça se passe. Je pensais que pour une demi-finale de Coupe d'Europe, on allait être à la hauteur de l'événement mais on ne l'a pas été. (...)

C'est l'histoire de cette saison : au Vélodrome on est des tigres, et à l'extérieur on est des chats.