OM Olympique de Marseille

Conférence de presse de Marcelino

"Bonjour, merci à vous d'être ici. Je m'excuse pour mon Français. J'espère pouvoir communiquer avec vous, en Français, le plus tôt possible", a déclaré Marcelino, lors de sa première conférence de presse au Vélodrome.

"Permettez-moi de commencer par mon admiration pour le club, son histoire, les supporters et pour Marseille", et il a remercié Frank McCourt, Pablo Longoria et Javier Ribalta.

"J'arrive dans un club historique, le seul club français à avoir la Ligue des Champions dans ses vitrines. On espère pouvoir améliorer la trajectoire ascendante du club de ces dernières années".

"Nous, notre organisation va dépendre déjà des joueurs bien sûr. Ça ne s'éloignera pas beaucoup du 4-4-2, ça va dépendre de l'effectif, de l'équipe, même si on peut passer en 4-2-3-1 aussi. C'est vrai que c'est un schéma quand même très similaire, cela dépend juste des différents profils des joueurs offensifs. Après, on a aussi la possibilité de jouer en 4-3-3, mais tout ça, on verra. Ça va dépendre de l'adaptation, mais nous, on ne va pas changer notre système tout le temps selon un adversaire ou un autre. On doit d'abord se regarder nous, se concentrer sur nous-même. On doit essayer d'inculquer une idée aux joueurs, de convaincre tous les joueurs de cette idée parce que pour nous, ce qu'on a en tête, c'est ce qui nous permettra d'être le plus compétitif et le plus rapidement possible."


"Je respecte absolument toutes les idées, tous les styles, tous sont valables, mais le plus important pour nous, c’est que tous les joueurs arrivent à s’identifier à ce que nous on veut. Par exemple, je peux vous assurer que vous ne verrez pas de marquage individuel dans la saison, on ne va pas le faire, mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas bien, c’est juste que je vois le football d’une manière différente. Je peux vous dire aussi qu’on va jouer 80 % ou peut-être 90 % des matchs de la saison avec 4 défenseurs, avec un marquage plus en zone. Ensuite, on établira des zones de pressing, mais encore une fois ça dépendra des joueurs qu’on a et de la manière dont ils sont le plus à l’aise sur le terrain pour faire ce pressing. Le contre-pressing personnellement, j’adore, ça se voit aussi que les principales équipes européennes l’utilisent aujourd’hui et que ces équipes-là en plus ce sont des équipes qui arrivent et qui gagnent la Ligue des Champions, on comprend que l’on doit un les prendre comme modèle et l’appliquer."

Il espère avec son staff gagner des titres avec l'OM. "Dans les clubs précédents, dans lesquels ont a été, on a toujours réussi à améliorer les objectifs qui nous avaient été fixés en début de saison. On espère faire la même chose ici."

"Concernant le Vélodrome, ce stade, je l'ai connu en 1985. Je suis venu jouer avec l'équipe d'Espagne des moins de vingt ans lors du tournoi de Toulon contre la France. On avait perdu 1-0 avec un but de Jean-Pierre Papin. Je m'en rappelle très bien. C'est vrai qu'à l'époque, le stade n'était pas aussi énorme, ce n'était pas celui que l'on voit aujourd'hui. J'espère prendre beaucoup de plaisir dans ce très grand stade."


Ce sera la première expérience d'entraîneur hors d'Espagne de celui qui a notamment dirigé Villarreal et Valence.
Après une carrière de joueur au Sporting Gijon, Racing Santander, Levante et Elche, il est passé sur le banc de nombreux clubs de premier plan comme le Séville FC, Villarreal, Valence et l’Athletic Bilbao.

Il a été aussi à la tête de Saragosse, Santander, Gijon ou encore Lealtad.

Il y a remporté deux trophées, la Coupe du Roi avec Valence en 2019, puis la Supercoupe d’Espagne avec Bilbao, chaque fois en battant le FC Barcelone en finale.

Au rayon des réussites, il faut aussi évoquer son passage à Villarreal qu’il a fait remonter en Liga avant de mener le club en demi-finale de la Ligue Europa.

Pablo Longoria connaît de longue date l’entraîneur de 57 ans.
Les deux hommes ont travaillé ensemble pour la première fois au Recreativo de Huelva lors de la saison 2006-2007, quand le club a été promu en Liga. Longoria n’avait que 21 ans et découvrait le métier de secrétaire technique sous l’aile du tacticien espagnol, après avoir été repéré par l’agent de ce dernier.



Son équipe

Ruben Uria sera son assistant, comme depuis plus de 15 ans.

- Ismaël Fernandez sera son préparateur physique, ce qui était déjà le cas à Séville, Villarreal, Valence et Bilbao.

- Sergio Garcia, qui n'est autre que le fils du coach, passé par Valence et Bilbao, se concentrera lui sur le travail individualisé et l'analyse des données

- Bruno Uria, le fils du coach assistant, sera affecté à l'analyse du jeu, après avoir été formé à Villareal, puis être passé par Valence et Bilbao.

- Pablo Manzanet, passé par Villareal, Valence et Bilbao sera un oeil précieux pour le coach sur l'analyse des matchs.

- Alberto Torres, lui, s'occupera de la réathlétisation des blessés.

Jonathan Ondina, responsable de la nutrition, semble lui bien parti pour garder son poste

Marcelino ne parlant pas encore français (il aura rapidement un professeur particulier), c'est Pancho Abardonado qui l'assistera sur le terrain en tant que traducteur, comme il l'avait fait avec Jorge Sampaoli, dans un premier temps.