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            |  | 13 avril 1952 au Vélodrome L'OM bat Lyon 3 à 1 (0 - 0) Arbitre Bermes , 8464 Spectateurs
 OM IBRIR, GRANSART, JOHANSSON, SALEM, LANFRANCHI, SCOTTI, DARD, ALARCON,
            ANDERSSON, MERCURIO, MESAS Entraineur ROESSLER
 LYON MARIN, GRILLON, RODRIGUEZ, BONVIN, JUILLARD, LEROND, ROLLAND, NINEL,
            DUPRAZ, FLAMION, GENET Entraineur HEISSERER
 BUT ANDERSSON (58' et 71'), MERCURIO (67') JUILLARD (76')
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            | Lyon a perdu le "match de la dernière chance" 
 L'Olympique de Marseille a gagné (3-1) aux dépens de Lyon, le "match
            de la dernière chance", et ce fut là chose normale. L'ex-grande vedette
            marseillaise Pépito Alcazar nous disait après la rencontre qu'il faudrait
            que fussent changés les trois-quarts des joueurs actuels pour que l'O.M.
            de demain rappelât, par son allure et ses performances, l'O.M. des belles
            années.
 N'empêche qu'avec les éléments qu'il a alignés contre Lyon, le club marseillais
            ne pouvait pas, raisonnablement, descendre en deuxième division. Les équipes
            ne manquent pas, chez nous, qui ne valent pas la formation dirigée par
            Henri Roessler, elles qui occupent de fort bonnes places dans le Championnat.
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            |  | Aussi bien la rencontre, qui se déroula trop longtemps -durant preque une
            heure - dans l'indifférence, eut-elle, en fin de compte, la plus logique
            des conclusions. Il n'y avait pas, dans l'attaque lyonnaise, un homme capable de troubler
            Ibrir, tandis que l'O.M. possédait tout de même un grand Andersson, un
            Mesas très entreprenant, un Mercurio à l'aise et nettement en progrès,
            un Alarcon souvent bien avisé, et enfin un Georges Dard qui échappa trois
            fois au marquage de Bonvin.
 De plus, Henri Roessler avait placé derrière ce bon quintette (qui resta
            toutefois trop longtemps sur ses réserves) un Jean Lanfranchi en plein
            forme.
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            | Ce fut là une heureuse décision en ce sens que Lanfranchi, très sûr de
            lui dans sa nouvelle position de retrait, alerta les hommes de l'avant
            avec précision et netteté, s'imposant sans discussion comme le meilleur
            demi sur le terrain. Que dire des Lyonnais qui parurent accepter leur sort, commirent d'invraisemblables
            erreurs défensives et jouèrent le dernier quart d'heure du match avec leur
            meilleur joueur de l'avant, Flamion, embusqué trop loin des premières lignes
            d'attaque ?
 Seul, Juillard joua un vrai match, commettant volontairement une faute
            qui eût pu empêcher Andersson de marquer le premier but, -le but décisif
            à n'en pas douter - en terminant sa prestation par un tir en coin qui surprit
            Ibrir.
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            |  | Ainsi, les jeux sont faits pour l'équipe lyonnaise dont les responsables
            n'ont pas assez fait, -peut-être n'ont-ils pas pu-, pour assurer son maintien
            parmi l'élite nationale. En deuxième division, l'O.L. valait par son métier ; en nationale, il a
            péché par sa faiblesse d'expression.
 Il reste maintenant à l'O.M. d'échapper au barrage.
 L'équipe de la dernière demi-heure du match de dimanche dernier le peut.
 Elle est même en mesure de troubler la marche des équipes de tête, Bordeaux
            et Nice, qu'elle doit rencontrer.
 C'est là uniquement question de volonté, car la qualité ne manque pas.
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