Stade Vélodrome l'OM bat Toulouse 3 à 0 (3 - 0)
1er Novembre 1955
Arbitre Mr BONDON
14384 Spectateurs
OM PONCET, GRANSARD, JOHANSSON, MOLLA, MARCEL, SCOTTI, RUSTICHELLI, TIVOLI,
ANDERSSON, MERCURIO, PALLUCH Entraineur ROLHION
TOULOUSE ROUSSEL, KACZMAREK, HADDAD, PLEIMELDING, SIMON, CAHUZAC, DANIEL,
DEREUDDRE, DI LORETTO, BRODD, SAUNIER Entraineur BIGOT
BUTS ANDERSSON (12'), SCOTTI (18' s.p. et 34') |
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Nettement battu dimanche à Saint-Etienne, l'OM s'est brillamment retrouvé
hier devant Toulouse, remportant une victoire indiscutable et méritée et
qui aurait pu être encore beaucoup plus nette.
C'est au cours des 45 premières minutes que l'OM construisit son succès
qui ne fit jamais de doute tant son emprise et sa supériorité furent manifestes
dès le coup d'envoi.
Cette supériorité se traduisit, à la mi-temps par trois buts, dont un sur
penalty et huit corners à un, alors qu'on ne pouvait mettre à l'actif de
Toulouse que deux actions vraiment dangereuses, la première enrayée au
pied par Poncet devant Brodd (22e minute) et la deuxième terminée par un
tir de Dereuddre sur l'arête de la barre horizontale (37e).
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Durant ces quarante-cinq premières minutes, les Marseillais, véritablement
transformés, et chez lesquels Scotti tenait finalement sa place, imposèrent
un rythme rapide à la partie.
Et l'attaque, soutenue par Marcel, une nouvelle fois le joueur le plus
en vue sur le terrain, et par Scotti, et bien enlevée par Rustichelli et
Andersson, qui prirent à chaque fois le dessus sur Pleimelding et Haddad,
créa de multiples soucis à la défense toulousaine.
Celle-ci dut, le plus souvent, parer au plus pressé, pas toujours du reste,
d'une façon orthodoxe.
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Jean-Jacques Marcel vient de nous quitter |
Un hommage à ce joueur Flamboyant |
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La rencontre devait malheureusement dégénérer, juste avant le repos.
Un premier incident se produisit sur une intervention de l'entraîneur Jules
Bigot, qui, à la suite d'un choc entre Mercurio et son arrière Kasmarek
entra sur le terrain pour menacer à deux reprises l'inter gauche marseillais
(42e). |
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Mais les choses devaient, peu après, s'envenimer à la suite d'un accrochage
entre le même Kasmarek et Rustichelli, accrochage qui devait se terminer
par un pugilat et l'expulsion des deux joueurs.
La partie était interrompue pendant plus de huit minutes, sous les huées
du public.
Que s'était-il donc passé pour que ces deux joueurs en viennent aux mains
?
Sur une action de Rustichelli, jusque là fort brillant, Kasmarek intervenait
d'une façon assez douteuse. Rustichelli déséquilibré, et pour marquer sans
doute son mécontentement, poussait dans le dos l'arrière toulousain qui
répliquait par un coup de poing auquel l'ailier marseillais répondait par
un autre coup de poing. |
La partie était interrompue et le plus grand désordre régnait alors sur
les terrain, mais l'expulsion des deux joueurs devait ramener le calme.
Privé de son attaquant, le plus dangereux, l'OM qui avait fourni les efforts
les plus généreux, ralentissait nettement son rythme et n'attaquait plus
avec autant de décision, paraissant vouloir vivre sur son avance. Toulouse
put alors mieux organiser son jeu et conduisit à son tour la partie, l'OM
se contentant de mener quelques contre-attaques trop isolées cependant,
mais dont deux faillirent être concluantes, par Andersson (79e) et Marcel
(86e).
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A l'OM Marcel, Rustichelli, Molla, Andersson, Scotti furent les meilleurs
d'un ensemble très volontaire.
A Toulouse aucun joueur ne mérite la citation, mais on peut accorder un
accessit à Cahuzac, Di Loretto et à la rigueur, Dereuddre.
Nice a battu Bordeaux 2 à 0 et conserve la tête du Championnat alors que
Reims se rapproche de plus en plus après sa victoire contre le Racing 2
à 1
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