18 Février 1956, à Marseille, France B bat Italie B 2 à
1 (2 - 1) devant 20400 Spectateurs
Arbitre Mr AZON (ESPAGNE)
FRANCE B - Bernard (Bordeaux) - Wendling (Strasbourg), Lerond (Lyon), Nowak
(Lyon) - Zymzak (Lens), Cicci (Reims) - Schwager (Nimes) , Mekloufi (Saint-Etienne)
, Andersson (OM) , Dalla Ciecca (Racing), Lefevre (Lille) -
ITALIE B - Lovati - Farina, Bernasconi, Pavinato - Bearzot, Moltrassio
- Antoniotti, Pivatelli, Bettini, Bassetto, Dal Monte -
Buts Pivatelli (4eme) Lefevre (18eme) Mekloufi (21eme) |
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C'était à Marseille un grand jour pour Gunnar Andersson qui
allait participer pour la première et hélas dernière
fois à un match de l'équipe de France.
Fraichement naturalisé, il allait conduire la ligne d'attaque de
France B devant son public du vélodrome.
Dominique Rustichelli avait du déclarer forfait et avait été
supplée par le Nimois Schwager.
L'équipe de France B nous a, par sa victoire devant les "cadetti"
italiens, apporté une légère consolation à
la déception enregistrée à Bologne.
Ce fut une rencontre très interessante devant les 20 000 spectateurs
du stade-vélodrome de Marseille qui se retirèrent satisfaits
même si Gunnar Andersson ne fut pas dans un grand jour.. |
Les athlétiques italiens, plus rapides sur la balle, s'assurèrent
dès le début un net avantage territorial, concrétisé
par un but marqué à la 4e minute par le rapide Pivatelli,
à la suite d'un mauvais contrôle de Cicci.
Ce but mit en confiance les italiens qui dès lors déclenchèrent
un véritable festival offensif qui mit en difficulté les
défenseurs français épaulés par leurs demis
et un inter, en l'occurence Dalla-Cieca, très replié.
Nos représentants ne durent pendant cette période qu'à
deux arrêts exceptionnels de Bernard, de ne pas voir s'aggraver le
score.
Soudain, les Français se reprirent. |
En 3 minutes (18e et 21e) ils renversèrent les rôles par deux
buts de belle facture à l'origine desquels se trouve Schwager, l'ailier
droit de Nîmes.
Le premier but fut acquis de la tête par Lefèvre, qui transforma
un coup franc fort bien tiré par Schwager |
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Le second à la suite d'un débordement du rapide Nîmois
qui centra en retrait sur Mekloufi, lequel, avec une grande sûreté
technique, "loba" Lovati.
Cette domination des "tricolores" dura jusqu'à la mi-temps.
Ceux-ci manquant, en plusieurs occasions, d'aggraver le score.
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Résolus à égaliser les transaplins à leur retour
sur le terrain, exercèrent une domination très pressante
qu'ils ne purent concrétiser en raison du sang-froid de notre défense
et surtout de l'imprécision dans le tir des "cadetti". |
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Bernard en effet, n'eut à effectuer aucun arrêt vraiment difficile
au cours de la 2e mi-temps.
La France B déclencha plusieurs contre-offensive qui, bien menées,
s'avérèrent souvent dangereuses.
Sur l'une d'elles, Schwager vit son shot stoppé par la main de Moltrassio,
le demi italien, dans la surface de réparation.
C'était le penalty que Dalla-Cieca tira à côté.
Cette belle occasion perdue n'eut heureusement aucune influence sur le
résultat qui demeura favorable aux "tricolores" après
qu'Andersson eut manqué de très peu deux tirs faciles en
fin de match. |
Les meilleurs joueurs français ont été l'athlétique
arrière Nowak, très difficile à passer ; Bernard,
très sûr dans les buts ; Schwager le sélectionné
de la dernière heure, qui provoqua les deux buts français.
Enfin, le subtil et racé Mekloufi, dont le but fut un véritable
chef-d'oeuvre technique. Chez les Italiens, l'inter de pointe Pivatelli
fut de loin le meilleur. Après lui, le demi Moltrassio, à
la remarquable technique et l'inter gauche Basseto, à la puissante
frappe de balle.
Il est dommage qu'Andersson, de qui l'on attendait beaucoup, n'ait pas
convaincu car à la suite du manque d'efficacité de nos attaquants,
il aurait eu des partisans pour le match contre l'Autriche |
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Pendant ce temps-là, à Bologne, l'équipe de France
A avec Jean-Jacques Marcel s'inclinait par 2 à 0 devant des Italiens
qui profitèrent du terrain gelé en deuxième mi-temps.
Les Français leur reprochèrent d'avoir trafiqué les
crampons pour que les pointes appraissent.
Bliard montra sa chaussure ouverte comme un rasoir et Jonquet le ballon
du match plein d'estafilades.
L'équipe de France avait la composition suivante:
Remetter - Louis, Jonquet, Marche - Penverne, Marcel - Foix, Piantoni,
Kopa, Leblond, Bliard -
Les buts furent marqués par Carapellese (51e) et Gratton (75e) sous
la conduite de l'extraordinaire "oriundi" Montuori.
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