9 Décembre 1956 L'OM bat Lyon 3 à 2 (1 - 0) 19526 Spectateurs
Arbitre Mr Fauquemberghe
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, MARCEL, MOLLA, DURAND, SCOTTI,
ANDERSSON, MERCURIO, CURYL Entraineur ROBIN
LYON SOLAKIAN, MOUYNET, LEROND, NOVAK, NINEL, KNAYER, KERMALI, COSSOU,
SCHULTZ, ANTONIO, FATTON Entraineur TROUPEL
BUTS MERCURIO (28'), ANDERSSON (77'), SCOTTI (85') COSSOU (73'), SCHULTZ
(83') |
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L'O.M. : "Merci Scotti et Andersson
C'est dans une atmosphère d'extrême surexcitation que s'est terminé le
match O.M.-Lyon sur la victoire (3-2) des Marseillais. L'énervement était
dû à la rudesse des chocs, certes, mais aussi, à certaines décisions de
l'arbitre, M. Fauquemberghe, qui ne sut pas se montrer assez énergique
en deuxième mi-temps. Lucien Troupel nous a déclaré à ce sujet : "Après
un arbitrage comme cela, on ne peut rien dire", tandis que Novak était
encore plus catégorique : "Nous n'aurions pas dû perdre. L'arbitre
leur a donné un sacré coup de main. Le premier but d'égalisation de Kermali
était parfaitement valable car, si on n'a pas le droit de charger un goal
qui tient la balle à bout de bras, je me demande quand on peut le faire.
" |
Amertume d'après défaite sans doute.
En vérité on ne peut que regretter que l'arbitre ne se soit pas montré
assez ferme.
C'est ce que ne manqa pas de nous déclarer Alex Thépot, le sélectionneur-délégué
au match : "Une partie agréablement disputée en première mi-temps
et jouée trop durement après la pause." Plusieurs joueurs en furent
évidemment les victimes : Marcel, Andersson, Mercurio du côté marseillais,
Lerond, le plus atteint, du côté lyonnais, qui dut quitter définitivement
le terrain, à la 72e minute.
L'absence de leur capitaine handicapa certainement les Lyonnais.
Toutefois, si leur pression sur Domingo avait été incessante durant les
20 premières minutes de la deuxième mi-temps, le deuxième but d'égalisation
n'avait été obtenu qu'après une main flagrante de Fatton, faute vue par
tout le stade, sauf l'arbitre.
Et lorsque Scotti, à cinq minutes de la fin, donna la victoire à son équipe,
l'impression de la majorité des spectateurs fut que la justice avait été
respectée.
Pourtant, si Solakian fut souvent alerté, Domingo n'eut pas la tâche aisée
devant une formation très volontaire, au sein de laquelle Schultz brilla
par une activité débordante et des actions qui marquèrent malheureusement
de finish, mais qui valut aussi par Ninel, Knayer, Novak, Antonio, particulièrement
efficace en deuxième mi-temps lorsqu'il opéra comme demi.
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Les supporters marseillais attendaient beaucoup des vainqueurs du Racing
et de Toulouse. ils ne furent pas, dans l'ensemble déçus, car tous les
joueurs au maillot blanc luttèrent avec une rare énergie. Toutefois, l'O.M.
est encore loin de la perfection et si l'attaque est améliorée, elle le
doit surtout au net retour en forme d'Andersson et à la présence de Scotti
qui s'avéra de nouveau un organisateur émérité.
Curyl, objet de la curiosité générale, joua avec une volonté et d'excellentes
choses, mais il manque incontestablement de compétition, peut-être d'un
peu d'adaptation. |
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