25 Décembre 1956 L'OM bat Nancy 3 à 1

Résumé Saison
25 Décembre 1956 L'OM bat Nancy 3 à 1 (0 - 0) 8415 Spectateurs
Arbitre Mr Bondon
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, MOLLA, MARCEL, MESAS, DURAND, LEONETTI, ANDERSSON, SCOTTI, CURYL Entraineur ROBIN
NANCY NAGY, TAZZOPPE, GRIFFITH, COLLOT, AUBERT, BRYCH, DORSINI, BADEN, JUILLET, PIANTONI, DELADERRIERE Entraineur COTTIN
BUTS ANDERSSON (80' et 82'), CURYL (86') JUILLET (85')
Marseille irrésistible et impitoyable
Quatre points en deux matches, et avec cela la troisième place du classement : les supporters et les joueurs marseillais ne pouvaient attendre davantage du Père Noël. Un Père Noël que les footballeurs au maillot blanc ont d'ailleurs fortement sollicité, surtout au détriment de Nancy.

En effet, si la victoire sur Strasbourg (3-1) fut relativement facile, bien que l'équipe alsacienne (et notamment Stojaspal et Barthelmebs) ait fait une très agréable exhibition le succès sur Nancy bien qu'obtenu par le même score (3-1), fut plus difficile à obtenir et surtout pus long à se dessiner.
Sans fermer le jeu, encore que Piantoni ait la plupart du temps prêté main forte à sa défense, les Nancéiens jouèrent prudemment, comptant sur la vitesse de leurs quatre avants et sur le shot de Piantoni pour faire la décision.
Cette tactique faillit leur réussir, puisque, tout en menant souvent le jeu, l'O.M. resta jusqu'à dix minutes de la fin sous la menace d'une contre-attaque victorieuse d'un Deladerrière, d'un Piantoni ou d'un Dorsini, voire d'un Baden ou d'un Juillet.
C'est pourquoi Jacques Georges et Camille Cotin étaient fortement déçus après le match :
"Nous méritions au moins le match nul", nous déclara l'entraîneur nancéien car, selon lui, le premier but marseillais était entaché d'irrégularité, Léonetti ayant, paraît-il, gêné Brych.
Quoi qu'il en soit, la victoire marseillaise est nette et indiscutable. Deux hommes y prirent une part prépondérante : en premier lieu, Domingo, qui eut en Johansson son meilleur soutien, les autres défenseurs étant très souvent pris de court par les démarrages de leurs véloces adversaires.
En second lieu, Andersson, en grande forme, bien aidé cette fois par Durand, qui ne parut nullement se ressentir de son claquage des adducteurs, et qui tint enfin les promesses données depuis plusieurs saisons, et par Curyl, qui progresse à pas de géant et n'est plus loin de sa meilleure forme.
Si Domingo fut souvent sollicité, il exécuta trois parades décisives entre la 73e et la 79e minutes, Nagy fut encore lus inquiété et les sept corners à un obtenus par l'O.M. soulignaient, malgré tout, une assez nette supériorité devant les buts.
Les Nancéiens, déçus, critiquèrent l'arbitre. En vérité, l'arbitrage de M. Bondon fut honnête et ce qui décida, en réalité, du succès marseillais, c'est que les meilleurs réalisateurs se trouvaient dans l'équipe de l'O.M.