2 Septembre 1956 L'OM bat Rennes 1 à 0

Résumé Saison
2 Septembre1956 l'OM bat Rennes au Vélodrome 1 à 0 (0 - 0) 10014 Spectateurs
Arbitre Mr Miel
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSON, MOLLA, SCOTTI, MARCEL, DURAND, DUCASSE, ANDERSSON, MERCURIO, PALLUCH Entraineur ROBIN
MONACO PINAT, SIMON, POULAIN, TOUPEL, CUEFF, GAULON, LAMBERT, LEGRAND, CAEIRO, LEGAGNOUX, MEANO Entraineur GUERIN
BUT DURAND (68')
Pierre Pibarot, l'entraîneur national actuellement à Nîmes assitait dimanche au match Marseille-Rennes (1-0). Il ne fut évidement pas enthousiasmé par l'exhibition des vingt-deux joueurs puisqu' il n'a remarqué que deux d'entre eux...
Et ce sont les gardiens de but Pinat et Domingo. Nous serons moins sévères que lui, car la partie du Rennais Legrand nous a beaucoup plu. Couvrant un terrain extraordinaire sans paraître jamais souffler, Legrand joint à cette précieuse qualité une excellente technique et une réelle clairvoyance. Il a été, avec Gaulon, le meneur de jeu de son équipe . Malheureusement cette dernière, tout en confectionnat un football agréable, de meilleure qualité que celui de l'O.M. manque d'efficacité et c'est pourquoi Marseille a gagné.
Ces deux points sont certes utiles et particulièrement bien accueillis par Jean Robin, mais l'entraîneur provençal ne se leurre pas. Il connait les défauts de son onze et sait qu'ils seront longs à disparaître. La rentrée de Jean Palluch renforcera, certes, la défense. Hélas ! c'était la partie du onze qui était la moins faible. On le vit bien contre Rennes puisque Domingo, Gransart, Johansson, Molla, puis Palluch, ont réduit à néant toutes les véléités offensives de leurs adversaires. L'attaque, par contre, s'est montrée toujours aussi désordonnée dans ses actions
Ducasse, inter, a déçu. Les autres ne voient que par Andersson, et il a fallu que Marcel opère à l'inter, après la pause, pour qu Pinat soit vraiment en danger et s'incline sur un tir astucieux d'Albert Durand, le fils de Raymond.
En résumé, l'O.M. manque toujours d'ailiers et, si l'on peut citer pour mémoire toute la défense, plus Scotti et Marcel (ce dernier encore loin de sa bonne forme), si l'on est certain de la condition d'Andersson on se demande comment Jean Robin réussira à aligner une formation homogène en l'absence de Rustichelli.
Guérin, par contre, ne connaît pas ces soucis, bien que privé de Cuissard et Dombeck dont les absences lui ont sans doute fait perdre le gain du match.
Le Stade Rennais a pour son retour en Division nationale, un onze de fort belle allure dont les meilleurs ont été Pinat, Legrand, Gaulon et Caeiro, celui-ci en première mi-temps.