22 Septembre1956 VA et l'OM 2 à 2 (1 - 1) 13757 Spectateurs
Arbitre Mr Bois
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, SCOTTI, MOLLA, DURAND, MARCEL,
ANDERSSON, MERCURIO, DUCASSE Entraineur ROBIN
VALENCIENNES SCHAEFFER, CAUWELIER, FOIX, KRYSKE, TORIS, CHIARELLI, WESTWOOD,
LEGRAND, ABDERRAZAK, MARKIEWICZ, VAN RHIJN Entraineur DOMERGUE
BUTS DURAND (18'), DUCASSE (52') MARKIEWICZ (11'), VAN RHIJN (80') |
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Domergue est clairvoyant
Ce fut un match qui ne contenta personne, les Marseillais arguant de leur
domination écrasante dans la première demi-heure de la seconde mi-temps,
les Valenciennois de leur pression en première mi-temps et aussi du tir
de la tête effectué à quelques centimètres du poteau par Van Rhijn à la
89e minute, pour estimer que la victoire aurait dû leur sourire.
Les deux adversaires n'avaient pas tort, mais encore aurait-il fallu qu'ils
saisissent l'occasion.
En effet, pendant que la défense marseillaise suait sang et eau pour éviter
le pire, il ne se présenta jamais un seul finisseur valable à V.A. pour
tromper Domingo. |
Par ailleurs, les avants marseillais peuvent faire leur "mea culpa".
Jouant lentement, ils se firent chaque fois souffler le ballon par une
défense intervenant à la désespérée.
Quand on dresse le bilan de la situation, on est bien obligé de reconnaître
que le match nul est équitable (2-2).
Involontairement, Marcel fut à l'origine de la semi-victoire valenciennoise.
En effet, en s'intégrant à ses demis après le second but marseillais, il
permit à Chiarelli d'offrir à Van Rhijn le but égalisateur. |
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Ce problème de la surveillance de Marcel avait tourmenté Domergue tout
au long de la semaine.
Il convenait de poster sur Marcel un élément de valeur, mais il importait
aussi de renforcer l'attaque. Domergue finit par trouver la solution :
il posterait Toris sur Marcel dans la mesure où celui-ci évoluerait en
pointe, Chiarelli faisant fonction de demi offensif. Naturellement, si
Marcel se repliait Chiraelli profiterait de l'occasion pour suivre pas
à pas de redoutable intérieur et pour tenter sa chance au but.
L'occasion se présenta à la 80e minute, quand, dans un choc avec Marcel,
Chiarelli bénéficia d'un coup franc à la limite. Il le botta en directiond
de Van Rhijn qui égalisa de la tête. |
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