11 Mars 1957 l'OM bat Nancy 1 à 0 (0 - 0) 7642 Spectateurs
Arbitre Mr Bondon
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, SCOTTI, MESAS, RUSTICHELLI, JENSEN,
ANDERSSON, MARCEL, CURYL , Entraineur ROBIN
NANCY NAGY, TAZZOPPE, VILLERMIN, AUBERT, COLLOT, BOTTOLLIER, BADEN, BRYCH,
PIANTONI, DELADERRIERE, DORSINI Entraineur COTTIN
BUT ANDERSSON (46') |
Devant Andersson et Marseille, le courage de Nancy ne suffit pas
On avait, à juste titre, mis sur le compte du manque de volonté et de mordant
les dernières contre-performances des Nancéiens, et il s'en était suivi
une sévère reprise en main au cours de la dernière semaine, après l'élimination
sans gloire de la Coupe de France. Aussi, est-ce une équipe lorraine décidée
à se racheter qui s'est présentée sur le terrain du Parc des Sports de
l'Université sous les bordées de sifflets. Mais la suite des événements
devait prouver que le moral n'est pas toujours suffisant pour forcer un
sort contraire, pas plus que n'est suffisant la super-classe d'un Roger
Piantoni quand celui-ci ne peut réellement compter que sur un seul de ses
voisisn. |
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La défense nancéienne dans laquelle le jeune Villermin affrontait avec
bonheur pour ses débuts l'épouvantail Andersson, éait hier plus sûre et
plus décidée que d'habitude. Elle tint si bien en respect l'attaque marseillaise,
qu'il fallut un concours de circonstances dans lequel Nagy d'abord puis
Collot, jouèrent de malheur pour qu'Andersson parvint à marquer un but
dans une action assez confuse (0-1).
L'entrain apporté par la quasi-totalité des Nancéiens à remonter ce handicap
aurait certainement été couronné de succès si l'attaque, hélas ! n'avait
été rendue boîteuse par l'inexplicable faiblesse des deux ailiers Dorsini
et Baden. |
Comme Brych jouait -ainsi que Jean-Jacques Marcel dans l'autre camp- un
rôle mal déteminé, ni attaquant, ni défenseur , et l'un et l'autre tout
à tour, Roger Piantoni, posté en pointe, dut livrer un rude combat, soutenu
par un seul coéquipier son compère des bons et des mauvais jours, Léon
Deladérrière.
C'était trop insuffisant pour venir à bout d'une défense très groupée,
très renforcée et très sûre d'elle-même.
Les duettistes nancéiens s'usèrent à la tâche après avoir maintes fois
été en passe de réussir l'impossible. Ils ont droit aux éloges que l'on
décerne au courage malheureux. |
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Le public l'a si bien compris qu'aucun cri de réprobation, aucun sifflet
ne s'est élevé à la rentrée au vestiaire des Nancéiens, tête basse. Mais
le silence de la foule était celui de la consternation -et il était impressionnant. |
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