De Milan à Madrid, la Coupe est pleine

OM4ver Chroniques Olympiennes
OM Real de Madrid mardi, c'est une affiche rêvée avec une qualification possible au bout.

Peut-être l'occasion de rentrer à nouveau dans la légende.
Après le tirage au sort de la Ligue des Champions, on se serait cru revenir aux grandes heures du club Phocéen, quand les Olympiens dominaient le Championnat mais aussi l’Europe face à leur grand rival le Milan AC qui aurait pu se targuer d’être la victime de la malédiction Marseillaise.

En effet, quand Rijkard, Gullit, Van Basten, Baresi, Maldini et consort sous la houlette d’Arrigo Sacchi puis de Maître Capello étaient au sommet de l’Europe, ils furent déboulonnés de leur podium par le onze Marseillais dirigé par Raymond Goethals avec la bénédiction de Bernard Tapie.
Vainqueur incontestable de la Ligue des Champions en 1989 (4 à 0 face au Steaua Bucarest) et 1990, ils furent éliminés par l’OM en 1991 en quart de finale, bannis de l’édition 1992 pour avoir refusé de finir la match au Vélodrome à cause de la panne de lumière (un peu mauvais perdant, les Milanais), battu en finale en 1993 par l’escadron Phocéen à Munich avant de regagner le titre Européen face au grand Barca de Johan Cruyff par un nouveau 4 à 0 qui symbolisait leur puissance de meilleur club du Monde de son époque. On ne compte même pas les Coupes Inter-continentales.
Autrement dit trois années d’emmerdements Marseillais, de quoi donner des coliques à Berlusconni. Le Milan AC continua son bonhomme de chemin avec deux nouvelles Champion’s League en 2003 et 2007. S’ajoutant aux victoire de 1963 et 1969, on ne voit que le Real de Madrid avec ses neuf trophées pour faire mieux.
Justement, le Real de Madrid, parlons en, comme s’il ne suffisait pas à l’OM de se coltiner les Piémontais. Les souvenirs d’enfance remonte au premier match que j’ai vu à la Télévision en 1956, un certain Real de Madrid contre Reims en finale de la première Coupe d’Europe des clubs Champions. 4 à 3 au Parc des Princes, Di Stefano contre Kopa qui allait rejoindre Madrid dès la saison suivante.
Puis 57, 58, 59, 60 (7 à 3 en Finale contre Francfort), on se demandait qui battrait les « tout blanc », jusqu’à ce que Benfica bris e l’hégémonie. Encore un coup en 1967, puis 1998, 2000, 2002 avec le chef d’œuvre de Zizou. N’en jetez plus, la Coupe est pleine !!!

En parlant de « tout blanc », il faut dire que c’est Bernard Tapie qui décida d’ajouter aux shorts et maillots blancs Olympiens des chaussettes blanches. Etait ce pour ressembler au Real ? Je ne sais pas mais je resterai toujours nostalgique des bas bleus Marseillais, il vaut mieux rester soi-même.
Voilà, d’un seul coup l’OM est revenu au centre de l’Europe, ça fait un peu du bien à tout le monde, mais il faudra aussi confirmer qu’on n’est pas là juste pour faire de la figuration. Un qui revient au sommet, c’est aussi Didier Deschamps. Que de batailles et de Finales gagnées. Non, décidément, on est vraiment reparti pour vivre un Automne de folie, en attendant la consécration en 2010.


Avec la Coupe aux lèvres.