Andoni Zubizarreta, l'interview

Andoni Zubizarreta était sur le plateau de l’émission spéciale durant l’entraînement à l’Orange Vélodrome mercredi après-midi.
Au micro de Laurie Samama et Sébastien Pietri, il a fait un tour d’horizon de ses nouvelles fonctions.


Le stade et ses supporters

«C’est bien de connaître l’atmosphère de ce stade. J’y ai toujours vu des matches intéressants. Le retrouver avec l’OM et de voir les supporters, pour qui on joue et qui nous aident à gagner, fait plaisir. On joue pour les supporters. Jouer au foot sans supporters, cela ne signifie rien. Tu joues pour le maillot et les supporters.
«Il faut bien appréhender ce que souhaitent les supporters. Chaque club a ses particularités mais il est normal que les supporters de l’OM aient de grandes attentes.
»
Le challenge OM
«Le foot amène de nouveaux challenges que ce soit sur le terrain ou dans les bureaux. Être à l’OM et un nouveau challenge et sur le terrain comme dans les bureaux, il faut bien jouer et gagner des titres. Il faut maintenir une certaine exigence. Elle est dans l’ADN du club


Sa carrière

«Ma carrière me sert car cela me donne la sensation de connaître le foot. Dans ce domaine, le plus dur c’est de jouer. Ce sentiment est universel quel que soit le pays mais chaque pays et chaque club ont leurs différences. On connaît l’aspect général mais je dois connaître les spécificités.
«Ce n’est pas facile de donner des conseils aux joueurs car il faut respecter les domaines de l’entraîneur. C’est lui qui travaille avec eux. Mais je peux partager mes expériences avec les joueurs. Une équipe, c’est une famille. On se parle et on apprend à se connaître.
»


Le FC Barcelone

«Je suis arrivé au poste de directeur sportif à Barcelone en 2010. L’équipe avait déjà gagné la Champions League et il y avait des champions du monde dans le club, pour moi, l’essentiel était de maintenir la compétitivité de l’équipe. Le Barça est un club de haut niveau, l’équipe a un style de jeu particulier, il fallait que tout cela reste au club. Il fallait avant tout maintenir ce niveau.
«Tous les clubs ont leurs particularités et chaque question a sa réponse. J’ai travaillé à Bilbao également où il n’y a presque pas de mercato puisque le club ne prend que des joueurs basques. C’est une difficulté mais il y en a partout. A Marseille, l’exigence est élevée. Il faut prendre ses difficultés comme des références et s’en servir pour déterminer la hauteur à sauter pour être bon.»

La Ligue 1
«Chaque week-end on peut voir des matches de tous les championnats à travers le monde. Toutes les semaines, il y a un clasico que ce soir en Angleterre, en Italie, en Espagne ou ailleurs. C’est difficile de voir les différences entre un match en Argentine et à Moscou. La Ligue 1 est une compétition dure et exigeante avec de bons joueurs, de bons entraîneurs et de beaux stades. On travaille tous pour rendre le championnat meilleur, journée après journée.»

Le groupe marseillais
«Le groupe olympien en veut. Il souhaite à la hauteur d’un club comme l’OM. Rudi Garcia et son staff travaillent pour que l’équipe soit plus compétitive et pour lui donner de la stabilité. Les joueurs doivent sentir la confiance du club car ce sont eux qui sont sur le terrain pour gagner les matches. Ce sont les détails qui font les grandes différences.»