Les Olympiens dans toutes leurs lignes étaient par trop supérieurs et les deux buts qu'ils ont encaissés en deuxième mi-temps sont dûs à un relâchement des demis et arrières marseillais qui s'amusaient comme des petites fous. Sartorius très habilement en profita et battit sans rémission Vila.
Donc les Olympiens marquèrent huit buts en première mi-temps et douze en
seconde.
De ces vingt buts, Aznar en a réussi neuf, Dard cinq, De Mareville trois, Pironti deux et Robin un.
Tous terminèrent de très brillantes phases de jeu, savantes même, qui démontrèrent que le quintette olympien, tout en étant un réalisateur de première force, avait une belle technique grâce à Donny, Robin et De Marville.
Ce fut un admirable feu d'artifice dont les Avignonnais firent les frais. |
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Ce n'est que sur l'insistance de leurs dirigeants qui leur exposèrent tous
les inconvénients et les conséquences d'une telle attitude qu'ils se décidèrent
à revenir sur le ground. |
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Félicitons les de n'avoir jamais fermé le jeu et d'avoir jusqu'à l'ultime minute joué sans se soucier de l'avalanche de buts qui les accablait. |
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Honneur au courage malheureux. Mais signalons toutefois que la défense
avignonnaise fut d'une extrème faiblesse par suite de la blessure de Malvy
qui dut quitter le terrain après le quatrième but et à la suite d'un choc
avec Aznar.
Butti le goal ne peut être rendu responsable du désastre il fut toujours
fusillé à quelques mètres et on sait que les bombardiers olympiens ont
des shots qui ne pardonnent pas.
De Nicolas fut le meilleur joueur du onze avignonnais et pourtant son travail
était difficile puisqu'il avait à surveiller l'aile Donny -Robin.
Regrettons que ce joueur n'ait pu endosser le maillot blanc car il aurait
été précieux pour les Olympiens qui manquent encore de réserves. |
Sartorius, auteur des deux buts, Blaha R. et Labacci furent ensuite les
éléments les moins mauvais d'un "onze" qui manque de footballeurs
de classe.
Quant à l'O.M. tout fut parfait en attaque et en demis, mais la défense
commit quelques erreurs dont deux coûtèrent des buts.
Ne nous illusionnons pas trop par une telle victoire toutes les équipes
du championnat ne sont pas Avignon et l'O.M. devra songer à renforcer ses
lignes arrières qui manquent indiscutablement d'un grand défenseur. L'attaque olympienne devra aussi éviter cette tendance qu'elle a de jouer pour un seul homme, c'est un de ses défauts qui peut lui causer de désagréables surprises, comme à Montpellier par exemple où Noguès ne lacha pas d'une semelle Aznar lequel, après sont 1er but-éclair ne fit plus rien.
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A partir du premier but marqué à la 5ème minute, les buts se succédèrent à la cadence d'un but toutes les cinq minutes environ, buts dont Aznar était chaque fois l'auteur. L'impétueux avant-centre avait d'ailleurs des balles toutes cuites qui lui distillaient ses coéquipiers, lesquels ne jouaient que pour lui et par lui. |
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Devant ce déluge, jamais les Avignonnais ne fermèrent le jeu.
Au contraire, ils firent quelques belles contre-attaques que brisèrent
Gairoard - Gonzales.
En seconde mi-temps les Olympiens sans doute satisfaits du score acquis,
se donnèrent au début moins de mal mais n'en dominèrent pas moins sans
arrêt, leurs adversaires paraissant écoeurés par un tel sort. |
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12 buts venaient s'ajouter aux 8 marqués en première mi-temps grâce à Aznar
(9), Dard (5), De Marville (3), Pironti (2) et Robin tandis que Sartorius
par deux fois marqua pour Avignon sur des fautes des Olympiens. |
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