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5 Août 1986 Stade Vélodrome l'OM bat Monaco 3 à 1 (1 - 0)
Arbitre Mr Lartigot 46411 Spectateurs
BUT CUBAYNES (8'), PAPIN (70' s.p. et 80') AMOROS (59')
OM BELL, GALTIER, FORSTER, BONNEVAY, DOMERGUE, LAUREY, GIRESSE, ZANON,
PAPIN, SLISKOVIC (ANIGO 75'), CUBAYNES (DIALLO 65') Entraineur BANIDE
MONACO ETTORI, SENOR (FILIPPI 53'), PUEL, BUSK, AMOROS, DIB, BIJOTAT, BRAVO,
LERBY, FERRATGE, BELLONE Entraineur KOVACS
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Bernard Tapie a réussi son pari qui était de débuter par un succès au Stade
Vélodrome.
Devant plus cde 46000 spectateurs, son équipe constituée durant la trêve
a battu Monaco après pas mal de difficulté mais avec beaucoup d'abnégation
et l'aide d'un public déchainé.
Tapie avait déclaré à France-FootBall en février 1986:
" Il y a, à Marseille, une telle pénétration du football dans toutes
les structures, aussi bien politique, économique, industrielle, sociale
que culturelle, que chaque Marseillais se sent propriétaire de l'OM. C'est
ce qui me surprendra toujours.
Quand il y a 30 000 spectateurs au stade, on compte autant de sélectionneurs. |
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Chacun considère qu'à la place d'Untel il aurait fallu mettre tel autre
et vice versa.Le football et un sport dans lequel les gens se reconnaissent
presque immédiatement toutes les compétences.
Tout ça parce que, à un moment ou un autre, on a tous tapé dans un ballon." |
Cette déclaration montrait bien combien le nouveau Président Olympien a
compris le contexte marseillais.
De plus, en recrutant le meilleur stoppeur du monde, Karl-Heinz Forster,
en faisant confiance à un jeune avant-centre expatrié en Belgique, Jean-Pierre
Papin, en relançant Alain Giresse abandonné par les Girondins de Bordeaux
et jugé trop vieux, il va immédiatement mettre en avant ses talents de
dénicheur. |
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Blaz Sliskovic, Alain Laurey, JF Domergue, Cubaynes sont les autres recrues
qui viennent compléter l'effectif finaliste de la Coupe de France 1986.
Le match lui-même débute avec une domination marseillaise et un but de
Cubaynes à la 8eme minute.
Avec Papin, il constitue le tandem des frères pétards.
Si Amoros égalise en deuxième mi-temps, JPP va réussir son premier pénalty
et ensuite bruler la politesse à lé défense monégasque pourvenir dribbler
Ettori et conclure un 3 à 1 bien prometteur. |
Au Parc, contre le Racing de Lagardère, la réussite va être aussi au rendez-vous.
"En titularisant Laurey, Passi et Brisson contre le Racing, Gérard
Banide a surpris observateurs et ... adversaires, dit-il, est de rester
constamment éveillés."
La victoire de l'Olympique de Marseille, vendredi au Parc, contre le Racing
CP, est tellement riche d'enseignements qu'il semble très difficile, à
première vue, d'opérer un tri dans nos sentiments. Que convient-il, en
effet, de retenir ? La sûreté de geste, des Joseph-Antoine Bell sur toutes
les balles qui se présentèrent à lui ? L'extraordinaire rayonnement de
Karl Heinz Förster dans l'axe de la défense ? |
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L'étonnant culot de deux jeunes joueurs, Thierry Laurey (libero) et Frank
Passi (milieu défensif), impeccables dans leurs rôles respectifs ?La confirmation
du talent d'organisateur d'Alain Giresse, trop vite promis à la retraite
? Le punch irrésistible de Blaz Sliskovic ? Le rempérament de lutteur de
Jean-Pierre Papin ?
Dans chaque ligne, à chaque poste les motis de satisfaction ne manquent
pas et l'impression d'ensemble est que l'Olympique de Marseille a rapidement
trouvé son style et sa voie.
C'est d'ailleurs ce que nous retiendrons, non sans étonnement puisque l'OM
présentait neuf nouveaux joueurs par rapport à la saison dernière, mais
surtout sa quatrième équipe différente en quatre journées de Championnat
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