Norbert ESCHMANN :
Attaquant ou milieu (Inter) né le 19 Septembre 1933 à Besançon
De nationalité Suisse, il a porté les maillots de Marseille (1958-1960)
et du Stade Français (1960-1963) en France après avoir évolué tout jeune
au red Star en 1954-1955.
Joailler de profession, il retourna jouer à Lausanne pour y exercer son
métier avant de commencer véritablement sa carrière professionnelle à l'OM
en 1958 à 24 ans.. |
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Après deux saisons en blanc, il signe à Paris au Stade Français où il dispute
95 matches et inscrit 31 buts.
Norbert Eschmann a participé à la Coupe du monde 1962 mais fut gravement
blessé face à l'Allemagne. |
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Un grand monsieur du football helvétique et de la presse romande s'en est
allé mercredi. Norbert Eschmann s'est éteint dans sa 76e année des suites
d'une longue maladie.
Grande figure du football suisse dans les années 50 et 60, le natif de
Besançon a notamment porté les couleurs de Lausanne, club avec lequel il
a fêté un titre de champion de Suisse en 1965, Servette, Marseille, le
Stade Français, Sion et Young Boys. |
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Talentueux, complexe et "bien trempé"
Jugé par ses pairs comme étant quelqu'un pétri de talent, complexe et avec un caractère bien trempé, le Vaudois a participé à deux Coupes du monde, en 1954 en Suisse, et en 1962 au Chili.
En Amérique du Sud, il a eu une jambe brisée lors du deuxième match, contre
la République Fédérale d'Allemagne.
La passion du jeu, ce milieu de terrain l'avait dans le sang. Il la transmettait
au ballon qu'il aimait caresser pour distiller des passes à ses coéquipiers.
"La passe, un geste de respect" |
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Il collabora au Miroir du Football où il fit passer ses idées avec son
grand ami François Thébaud
Le souci du beau geste, Norbert Eschmann l'a également cultivé après sa
carrière de joueur puis d'entraîneur qu'il a bouclée au sein de Martigny
Sports en 1971.
Il devint journaliste permanent à "24 heures".
Il s'y est imposé, distingué au travers de papiers subtils, bien sentis,
toujours emprunts de son amour pour le football et est rapidement devenu
chef de la rubrique sportive du quotidien vaudois. |
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"Pour Norbert, une passe réussie était un geste de respect envers
l'autre, oui, une simple passe avec un simple ballon était pour lui quelque
chose qu'il voulait aussi juste que les vers d'un poème, ou que le mot
qui change une phrase et lui donne tout son sens. Car le football, pour
lui, était en fait l'empreinte de la vie", écrit Philippe Dubath dans
les colonnes de "24 heures".
Eschmann, ici à droite, opposé à l'international anglais Flowers le 9 Mai
1962 à Wembley en préparation de la Coupe du Monde au Chili. |
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Dès 1998, une fois sa retraite arrivée, celui qui fut l'un des premiers
joueurs helvétiques à évoluer à l'étranger posera sa patte sur des chroniques
ayant le mérite de flairer bon l'humour, la critique et de susciter le
débat.
Connu pour sa gestuelle et sa "tchatche" exceptionnelles, Norbert
Eschmann était parvenu à faire de ses "billets" un rendez-vous
incontournable pour les lecteurs du quotidien vaudois, même pour ceux qui
ne comprenaient rien au football. |
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"C'était un homme de débats, d'idées. Que d'arguments, que de bon sens! Et dans les débats, dans la vie et sur le terrain, Norbert était un homme de talent et de fair-play. Il va me manquer", a déclaré dans les colonnes de "24 heures" le président de la FIFA, Sepp Blatter. |
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A l'OM, Norbert fut apprécié comme homme et bien sûr comme joueur.
Mais il arriva au mauvais moment, dans une équipe qui avait été bouleversée et qui descendit en seconde Division.
L'année suivante, il fut le meilleur joueur de son équipe mais les Olympiens
ne purent remonter.
Il joua 66 matches et inscrivit 13 buts, jouant un certain nombre de match
au poste de demi. |
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