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Coupe de France
1/8eme Nancy OM 6 - 1 (3 - 1) au Parc des Princes
Arbitre Mr Miel 23.528 spectateurs
Buts: Piantoni (10' et 85' ), Keller (14' et 64' ), Deladérière (37' sur
pénalty, 52'), Marcel (43')
OM - Poncet - Molla, Johansson, Gransart - Scotti, Mesas, Rustichelli,
Marcel, Andersson, Constantino, Palluch. Entraîneur. Rohlion
NANCY - Nagy - Aubert, Griffiths, Tazzoppe - Bottolier, Collot - Hédiart, Piantoni, Keller, Deladérière, Baden.
Entraîneur. Cottin
ci-joint Vidéo du site de l'ina.fr
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Nancy connaissait très bien les armes dont il s'est servi contre l'O.M.
Rolhion avait puisé les siennes dans ses réserves : elles s'enrayèrent
Le match Nancy-Marseille (6-1) avait commencé une demi-heure environ avant
le coup de sifflet initial de M. Miel. Par une ruse de guerre. |
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Rolhion, l'entraîneur de l'O.M. s'était fait confirmer qu'Hédiart était
plus rapide que Baden et Cottin, l'entraîneur de Nancy avait tenu à obtenir
la même confirmation sur Rustichelli à son arrière de métier, Tazzoppe.
Sur ces deux points particuliers, l'initiative des deux entraîneurs fut
couronnée de succès : Hédiart fut presque toujours contré, taclé ou remonté
par le solide et rapide Gransart et Rustichelli fut si bien ligotté par
Tazzoppe qu'il ne put jamais, comme il le fait si bien parfois, percer
profondément et en vitesse la défense adverse et qu'il finit par se décourager. |
Mais sur les autres points....
Des armes connues...
Cottin s'était lancé dans la bataille avec des armes dont il connaissait
parfaitement les vertus et les défauts :
Une ligne d'attaque dont les joueurs sont courts et rapides et qui tisse
un football à sa mesure et à son rythme et une défense assez lente (surtout
par Griffiths) qui vaut plus par son homogénéité que par la personnalité
de ses composants, à l'exception de Nagy, qui a du caractère, du tempérament,
mais qui altère les déficiences les plus surprenantes avec les plus belles
prouesses. |
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.... Et d'autres qu'on puise dans les réserves
Rolhion montait à l'attaque avec des armes qu'il était allé chercher dans
ses réserves et dont il n'était pas certain du bon fonctionnement comme
Marcel inter, Palluch ailier gauche et Mésas, demi par exemple.
Marcel aime se lancer à l'attaque mais il porte trop sa balle, freine le
départ des avants de pointe, abat trop de travail par excès de conscience
et finit par brouiller les cartes et se fatiguer sans profit ni pour lui
ni pour son équipe. |
Marcel est spécifiquement un demi, son jeu et tirs (enlevés) le démontrent.
Mésas a fait plus qu'on attendait .
Quant à Palluch, très bon défenseur, il n'a plus la "vista" ni
la promptitude de touche de balle d'un avant. Autrement il n'aurait pas
manqué un but tout fait à la 63e minute alors que son équipe poussait l'adversaire
dans ses derniers retranchements et méritait largement de ramener à 3-2
Une marque fixée sur 3-1 et qui allait, sur une contre-attaque Hédiart-Keller
s'alourdir à 4-1, enlevant tout espoir aux coeurs marseillais. |
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Car - vous le savez sans doute - l'O.M. mené 2-0 ratant un penalty par
Scotti - l'homme qui ne "manque jamais son coup" pourtant - mené
encore 3-0 - sur un autre penalty réussi par Deladérière celui-là -
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l'O.M. ne se découragea pas, marqua un but (3-1, à la 43e minute) eu aurait
bien mérité d'en marquer un autre dans les vingt minutes qui suivirent
la reprise. Hélas, ce fut Nancy qui le réussit, ce but ! Ainsi tout était
consommé.
Certes Nancy a bien joué - sauf en défense durant les vingt minutes cruciales
de la seconde mi-temps - et sa vitesse l'a emporté sur la lenteur et la
complication des Marseillais : mais la cause pricipale de la victoire lorraine
réside, Gabriel Hanot vous le dit , dans la fréquence, la décision et la
qualité du tir, que ce soit de Piantoni, de Deladerrière et de Keller.
Et si l'O.M. est battu, c'est qu'il n'a pas ou qu'il a mal tiré. |
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